De doux poème de Kira

1. La voix qui chuchote
Il est des voix qui palpent l’esprit,

Des ondes ressuscitant un souvenir

D’une époque alors tantôt inhumée

Dans les viscères lointains du passé

D’une fugace vocalise peut rejaillir

Le terrain vague de songes enfouis



Il est des voix qui ne s’entendent

Que dans les méandres de l’âme

Flagellant alors à tort ou à raison

La conscience de tous ses sillons

Faisant ruisseler dés son entame

Les vérités que l’on appréhende



Il est des voix qui tirent à vue,

L’amertume en guise de douille

De verbes logés en plein cœur

Qui refroidissent sur l’heure

Une vaine existence bredouille

De gaieté et d’amour repus



Il est des voix d’anges perdues

Dans les enfers des grondements

D’un monde au rythme effréné

Où la parole est prise de volée

Par les assoiffés d’émoluments

Qui se glorifient sur leurs statues



Il est des voix qui se taisent

Et qui laissent tantôt la vaillance

S’exprimer par le bruit des actes,

Rapportée tantôt de ses impacts

D’anciens par leurs expériences

Usant de leurs voix à leurs aises.



Et il est des voix,

Ni rires,

Ni sanglots,

Sans mots,

Et sans mugir,

Qui chuchotent chez moi…


2. La voix

Magie de l'émotion qui surgit des tréfonds
D'une gorge profonde aux accents de mystère.
Puissance des frissons qu'accompagnent les sons
Que produit l'instrument prodigieux des chansons.
Je célèbre la voix, descendue des éthers,
Jusqu'au creux de nos âmes, jusqu'au plus profond !



Don de mère nature ou cadeau du bon Dieu,
Le vaisseau merveilleux des notes et des mots
Me remplit de bonheur, que je sois à l'écoute
Ou moi-même la source de l'air qui envoûte.
Au bord de la brisure, quand les mots sont maux,
Vibrante à se fêler, quand s'entonne l'adieu,



Elle est tantôt torrent, flamme, tempête et vent,
Tendre brise, parfois; tiédeur et matin calme.
Quand elle est d'une mère, elle endort les enfants,
Ou pousse à l'adultère, quand elle se fend !
Mais c'est la voix des anges qui détient la palme
De l'exaltation, du bonheur d'être vivant !



Voix d'autour de la terre acclamant par un chant
L'amour et le respect, l'honneur, la tolérance.
Voix murmurant l'enfer, la peur et la misère,
Et pleurant dans la nuit, criant dans le désert.
Voix de tous les instants, qui fredonne en cadence
Et qui mène la danse des fourneaux aux champs.



Voix qui tracez la voie vers l'infini du ciel,
Qui nous faites pleurer, sourire ou frissonner,
J'applaudis vos arias et vos oratorios !
J'acclame les émois que créent vos adagios !
Et je bénis le ciel de m'avoir accordé
Cette voix qui m'emporte à l'infini du ciel.

3. Dans les griffe de la nuit

Sous la lune elle s’étire comme un chat qui s’éveille

S’apprêtant à chasser quand le soleil sommeille

Les cauchemars obscurs de ces hommes assoupis

Qui s’entendent à l’abri bien au fond de leurs lits



Sous la voûte étoilée se cachent bien des ombres

Assassins et voleurs qui tuent et pillent en nombre

Pour tirer de la nuit quelque maigre butin

Et se soustraire aux astres à l’insu du matin



Mais si sombres nuages les cachent parfois

Le regard des étoiles lui ne cillera pas

Si les ailes du corbeau leur permettent un répit

Leurs plumes seront soufflées par le vent de la nuit



La haine de la lune s’anime dans le soir

S’abattant sur des hommes assez naïfs pour croire

Que la nuit est aveugle à leurs bien pauvres crimes

Que les arbres n’ont d’yeux aux sommets de leurs cimes



Car le vent va tourner et la pluie va tomber

Un bois mort va surgir et les faire trébucher

Dans une fosse obscure qui en se refermant

Les fera s’évanouir dans les oublis du temps



A toi ce petit homme qui certains soirs l’arpente

Sous ses airs apaisants la lune est vigilante

Si ta conscience est pure tu seras épargné

Mais prend garde à la nuit si tu songes à tuer


4.POUR LE PRENOM ANAÏS (donnc bah le mien^^)

Atirente

Nargeus

Amical

Ïntéligente

Soulente

5. nouveaux sur mon prenom

A comme amitier

N comme namour

A comme amoureuse

I comme irressitible

s comme souriante

LA j'arette avec les Anaïs

6.Cruelle choix

Bien que l’amour soit parfois cruel,
Le combat sera de toute passion,
Corps à corps mêlés sur un lit de dentelle,
Il peut se renouveler, d’un cœur en fusion,

Les larmes grêlées souffrante sur l’amour,
Infamie mensonge, mêlé de trahison,
Aucun vainqueur, sur le compte à rebours,
Devant l’autel, aucun pardon.

Plus rien ne sera comme avant,
Croire en l’amour dépasse mes convictions,
Ennemie, je reste humaine à tes décisions,
L’adieu a toujours remporté la solution.

L’amour ne m'a rien appris,
Juste de souffrir aujourd’hui,
La tempête effacera tout,
Te reconquérir pour moi est fini

(IL NE SONT PAS TOP U_U TT_TT)