Salle de Repos

Thomas était en pleine forme. Il avait récupéré entièrement et soigné ses blessures. Il avait prit le temps d'aller se purifier avant de commencer le nettoyage du château.. tâche pénible qui consistait à sortir les corps des victimes et à tenter de sauver ce qui pouvait être de la forteresse. Il avait passé la matiné à nettoyé le dernier étage du château avec quelques gardes et domestiques et bien que son corps était parfaitement sain, son moral lui était toujours à cran ... Certe il s'était calmé un peu, mais voir l'étendu des dégats avaient ravivés la flamme de sa colère.

Ayant terminé l'étage, il se donna l'autorisation de prendre une pause et alla s'installer sur les marches du perron royal. Probablement qu'il n'arriverait jamais à comprendre comment des gens pouvaient arrivés à faire de tel chose, mais il ne pouvait s'empêcher d'être contrarié, irrité, par cela. C'était incompréhensible !

ll soupira en secouant la tête, acceptant l'eau qu'une jeune servante lui tendait. Il leva les yeux dans la cours et regarda les gens qui s'y trouvaient. Tous avaient la mine grave et le regard sombre.

Il y avait autre chose qui lui minai le moral. Némésis. Il avait repoussé le moment de lui parlé, mais l'heure était venue ! Il se leva et retourna dans l'aile des Chevaliers cherchant sa compagne. Mieux vallait faire cela loin des oreilles indiscrètes.

* Némésis ! Viens me rejoindre ! * appela-t-il en s'installant dans un fauteil. Surtout reste calme mon vieux ... se répéta-t-il en attendant la jeune femme.

La femme chevalier était restée un long moment près de la rivière à fixer le ciel à travers les arbres ou encore à jouer avec sa chère Flamme. Lorsque finalement elle jugea qu’il était temps de rentrer, la jeune borgne se remit en selle et caressa quelques instants l’encolure de sa monture avant de la lancer au galop sur le chemin du retour. Coucher sur l’encolure de Flamme afin d’éviter de se prendre les branches basses dans la figure, la jeune femme laissait faire sa monture, exactement comme à l’allé. Flamme connaissait parfaitement le chemin qui menait au château et Némésis avait une totale confiance en sa monture, donc elle pouvait se permettre de laisser plus de liberté à sa monture.

Ce ne fut que lorsqu’elle arriva en vue du château que la femme chevalier se redressa et calma sa monture, la faisant se mettre au pas. Némésis traversa le pont-levis, la cours et ne mit pied à terre qu’en face des écuries. Elle ramena sa jument au boxe et commença à s’en occuper, ouvrant de nouveau son esprit à ses frères et sœurs d’armes. La jeune borgne prit son temps pour s’occuper de sa jument à la robe palomino. Certes sa sortie l’avait calmée, mais elle n’était pas pressée pour autant de se retrouver face à Thomas. Cependant, à peine avait-elle pensé cela que la voix de son frère d’arme résonna dans sa tête, lui demandant de venir. La femme chevalier soupira en posa sa tête contre celle de sa jument, puis elle la releva en caressant doucement flamme entre les deux yeux.

-Je n’ai pas le choix apparemment… tu en penses quoi, toi ?

Pour toute réponse, la jument hennit doucement, ce qui fit légèrement rire Némésis.

-Un beau jour tu me répondras réellement et ne je ne serait pas plus surprise qu cela.

La jeune femme tourna le dos à sa monture et commença à sortir du boxe, avant de se prendre un léger coup de museau dans l’épaule de la part de Flamme. Souriant, Némésis alla remettre la selle et la bride à leur place, avant d’aller rejoindre son compagnon. Juste avant d’entrer dans la pièce ou il se trouvait, la rouquine inspira profondément en se passant une main dans les cheveux. Elle rentra silencieusement dans la pièce, ferma la porte derrière elle et se mit en face de son compagnon.

-Qu’est ce qu’il y a ?

Respire... se dit-il en sentant l'approche de Némésis. Rien ne sert de crier se répéta-t-il, sois calme ... Mais lorsqu'elle entra et lui demanda ce qu'il y avait Thomas arqua un sourcil et se leva d'un bond en croisant les bras.

- Qu'est-ce qu'il y a !? explosa-t-il en se rapprochant les yeux pleins de reproche. Tu oses le demander ?

Il arpenta la pièce pendant un moment, ''bonjour la résolution d'être calme et serein ...'' pensa-t-il en soupirant. Il s'arrêta net de marcher et fis face à sa soeur d'arme.

- Je vais te dire ce qu'il y a ! Madame me reproche mon inconscience sur les volcans et me fait promettre de ne plus faire l'idiot et ... qu'est-ce qu'elle fait ? Elle fonce tête baissée à la poursuite d'une folle furieuse en se coupant de tous et en particulier de moi ... !!!

Le Chevalier s'était rapprocher de Némésis en parlant et gesticulant et avait insisté sur le moi. Il savait fort bien qu'elle avait prit une attention particulière à se couper de lui.

- Voilà ce qu'il y a !

Il se passa une main dans les cheveux et se gratta la nuque. D'une part, il savait que Némésis ne méritait pas de se faire engeuler comme cela, mais d'un autre côté ça lui faisait franchement beaucoup de bien. Evacuer cette colère qu'il traînait depuis des heures était apaisant ! Il émit un léger grognement, comme s'il se forçait à ne rien rajouter et soupira.

- Veux-tu bien me dire ce qui t'a passé par la tête ? C'était dangeureux !

Bon, Thomas était un peu mal placé pour lui faire des reproche ! Il n'avait pas été d'une très grande prudence ... .

Il haussa les épaule, chassant cette vérité dérangente. Détail.

Il la fixa d'un air intérogateur attendant explication, qui probablement viendrait en claque ou en cri ou en rire... On pouvait s'attendre à tout avec Némésis.

Houlà, elle n’aurait peut être pas du commencer la discussion avec cette question, et peut être pas non plus avec un ton qui laissé dire qu’elle ne voyait pas du tout pourquoi il voulait qu’ils se parlent. Parce que là, franchement, il s’était quelque peu énervé le Thomas… La femme chevalier espérait qu’il ne s’était pas promis de rester calme, parce que si tel était le cas… il n’avait pas vraiment réussi à le faire. Retenant un soupir, la jeune borgne croisa les bras et attendit patiemment que son compagnon est fini de lui crier dessus, ne se retenant cependant pas d’hausser un sourcil quelque peu moqueur lorsqu’il lui fit la morale et lorsqu’il ajouta que ce qu’elle avait fait été dangereux. Elle se retint de le dire, mais il n’avait rien à lui faire remarquer sur ce sujet, il n’avait jamais été mieux qu’elle… il était peut être même pire. Cependant, ne désirant pas envenimer d’avantage la situation, elle ne dit rien. Lorsqu’il eut fini s tirade, la femme chevalier le fixa pendant quelques instants, le visage entièrement recouvert de son masque de neutralité.

-Oui s’était dangereux, mais tu aurais préféré quoi Thomas ? Que je reste bien sagement dans la cours à attendre que se soit fini ?! Oui, je le reconnais je t’ai demandé de ne plus faire ce genre de chose et j’ai foncé tête baissé comme tu le dis si bien ! Mais entre nos deux gestes il y a une différence majeur Thomas ! C’est que moi je connais parfaitement le château, le terrain ne mettait en aucune façon inconnu.

Némésis n’avait ni hurlé, ni même élevé la voix de toute sa tirade. Sa voix était tout le temps restée la même, neutre, parfaitement neutre.

-Et si je me suis coupée de tout le monde, et de toi en particulier, c’est parce que je vous connais… Je savais que vous alliez tenter de me raisonner et je n’avais pas besoin d’entendre vos voix dans ma tête au risque de commettre une erreur grossière… Tu aurais préféré que cela se passe ainsi ? Que je laisse mon esprit ouvert et me laisse distraire ?

Cette fois-ci, sa voix s’était quelque peu radoucie, et la jeune femme semblait sur le point de sourire. Lentement, elle se rapprocha de son compagnon et posa une main sur son bras, avant de lever la tête afin de pouvoir fixer son regard dans celui de Thomas.

-Et évite de passer ta colère sur moi… J’admet avoir une part de responsabilité dans le carnage qu’il s’est passé, mais ce n’est pas une raison pour te servir de moi comme d’un passe-colère…

Avec une très légère esquisse de sourire, la femme chevalier s’éloigna et alla s’asseoir sur l’accoudoir de l’un des fauteuils qui ornait la pièce, son œil fixa son compagnon, tandis que, encore une fois, elle retenait un soupir.

Le fait que Némésis n'hurla pas ni ne haussa la voix apaisa un peu Thomas, quoiqu'il se raidit lorsqu'elle mentionna connaître le château ... Il décroisa les bras et les posa les mains sur les hanches. Il l'écouta sans intervenir, se répétant que rien ne servait de la contre-dire ... elle avait raison .. Sur certains points devaient-ils admettre. Lorsqu'elle eût terminer il la regarda aller s'asseoir sur l'accoudoir et s'approcha d'un pas lent, respirant le plus calmement possible.

- Tu crois vraiment que j'aurais tenter de t'empêcher d'y aller ? Que j'aurais fait quelques chose qui t'aurait fait perdre ta concentration ?

Il avait parlé d'un ton bas, encore un peu fâcher. Il s'assit dans le fauteuil face à elle et la fixa un moment sans parler. Il avait été fou d'inquiétude en la voyant se lancer tête baisser à la recherche de la femme. Si il lui était arrivé malheur, jamais il n'aurait pu se pardonner... C'était son orgueil mâle qui avait été touché ... rien de moins ! Il se sentait responsable de la sécurité de toutes ses soeurs d'armes, en particulier de celle de Némésis puisqu'il aimait.

- J'aurais seulement aimer que tu me laisser foncer avec toi ... que tu ne me laisse pas en arrière à m'inquiéter pour toi ... rajouta-t-il d'un ton plus doux. Il secoua la tête , elle avait de nouveau raison, il ne devait pas évacuer sa colère sur elle ... Bien que jusqu'à ce qu'elle parle il lui en avait voulu d'avoir tenter de jouer à l'héroîne ...

- Depuis quand es-tu devenu si sage ? demanda-t-il en esquissant à son tour un sourire. Il appuya son menton dans sa main et la fixa d'un oeil interogateur. Avant, elle lui aurait sauté à la gorge et ils se seraient chamailler fort pendant des heures avant de se calmer. Némésis s'améliorait avec le temps, lui il restait le même. Toujours aussi prompt et incouciant. Probablement qu'elle se lasserait vite de lui ... Il secoua de nouveau la tête, chassant ses pensées.

Un bon point pour elle, apparemment Thomas se calmait un peu… Heureusement qu’elle ne s’était pas mise à lui hurler dessus sinon ils étaient partis pour trois heures de cris et peut être même de coups… La femme chevalier le regarda s’approcher, haussant légèrement un sourcil en attendant qu’il prenne la parole… et pas pour lui passer un autre savon de préférence. Bon, au moins non, se n’était pas un autre savon, mais plutôt une interrogation à laquelle la jeune femme ne répondit pas, du moins pas oralement. Némésis se contenta de fixer son frère dans les yeux, haussant très légèrement un sourcil. Oui, elle le croyait capable d’essayer de le faire. Elle connaissait Thomas, et surtout son orgueil masculin qui le poussait à les protéger, alors oui, à ses yeux il était tout as fait capable de tenter de l’empêcher de faire ce genre de chose…

La jeune borgne le fixa tandis qu’il allait s’asseoir en face d’elle. Elle se doutait bien ce qu’il avait ressenti lorsqu’elle avait filé après Pheare… Mais Némésis jugeait qu’elle n’avait fait que son devoir en agissant de cette manière. Cependant lorsqu’il reprit la parole, la jeune femme sentit naître une pointe de culpabilité, qu’elle s’obligea à renvoyer au fond d’elle-même.

-Tu n’as pas à t’inquiéter pour moi Thomas… Je sais me débrouiller seule… même si parfois je fini en quelques morceaux…

La jeune femme lui adressa un sourire quelque peu amusé en prononçant ses mots. Oui, elle finissait parfois, souvent même, avec des coups. Mais jusqu’à présent elle n’avait jamais rien eu de mortels…
Lorsqu’il reprit la parole, et après avoir entendu sa question, la femme chevalier ne put s’empêcher d’éclater de rire et du attendre quelques minutes avant de pouvoir reprendre la parole son rire toujours audible dans sa voix.

-Parce que tu trouves que je me suis assagi ? Allons Thomas… J’ai juste appris à mieux me contrôler, cela ne veut pas dire être plus sage… la preuve je fonce toujours tête baissée sans réfléchir...

Avec un grand sourire aux lèvres, la jeune femme se redressa et se glissa derrière le fauteuil de son compagnon, avant de poser sa tête sur son épaule.

-Reconnaît quand même que… si j’étais resté plus longtemps dans la cours, après avoir déclaré que je partais à la recherche de cette fille… tu aurais tenté de me… «protéger» en me faisant rester à l’arrière.

Il n’y avait aucun reproche, aucune accusation dans ses paroles ou dans le ton de sa voix. Némésis se contentait de faire un constat, un simple constat.

Thomas sourit tristement. Il s'était toujours inquiété pour ses frères et soeur d'arme et surtout pour Némésis ... elle avait un caractère si semblable au sien et il savait à quel point cela pouvait vite virer à la catastrophe ...

- Je ne peu pas m'en empêcher Nem ! Tu le sais ... je vais toujours m'inquiété pour toi ...

Thomas sourit plus franchement à sa deuxième réplique, mais ne rit pas. Il était toujours un peu fâché ... Cependant, il commençait à se détendre un peu plus à être moins agressif.

- N'empêche, lui dit-il , que tu es plus sage que moi désormais ... Avant tu aurais crier par dessus-moi et on aurait hurler pendant des heures !

Il rit doucement aux souvenirs de prises de becs mémorables qu'ils avaient par le passé et donc la dernière ne remontait qu'à quelques jours, à son retour en fait. Il posa sa tête sur celle de Némésis et soupira doucement. Bien que son commentaire ne contenait aucun reproche et qu'il le sentit dans tout son être Thomas se rédit un peu en entendant ses dernières paroles.

- Oui, admit-il après un moment de silence. Mais pour une seule raison.

Il s'arrêta de parler à nouveau et se tourna pour faire face à sa compagne.

- C'était à moi qu'elle en voulait, à personne d'autre. Je le sais. Ne me demande pas pourquoi mais j'ai l'impression que je suis la seule et unique raison de sa colère. Enfin, je représente quelque chose pour elle ... quelque chose qui l'a blessé très profondément ...

Il haussa les épaules et secoua la tête.

- Tu n'avais pas à te jeter dans la mêler pour prendre les coups à ma place. C'était à moi de le regler. Je n'aurais pas supporter que par ma faute tu sois blessé gravement.

Il avait parler dans sur un ton bas mais doux. Sa colère s'était apaiser maintenant, il avait réussit à la calmer mais c'était en grande partie par la façon dont agissait Némésis qu'il y était parvenue.

- C'est moi l'homme , c'est mon rôle de protéger. dit-il sérieusement avant d'éclater d'un rire franc au bout de quelques minutes, bien sûr il n'était pas sérieux, enfin pas entièrement ...

Némésis ferma son œil et passa doucement une de ses mains dans la tignasse de son compagnon lorsqu’il répliqua qu’il ne pourrait jamais s’empêcher de s’inquiéter pour elle. Elle lui aurait bien répliqué que ce n’était pas la peine et qu’elle pouvait veiller sur elle-même, mais elle était persuadée que s’était réplique n’aurait servie à rien. Aussi, garda t-elle le silence et se contenta de jouer avec la chevelure de jais de Thomas. Cependant lorsqu’elle entendit sa réplique suivante, elle ne put s’empêcher de répliquer, le sourire aux lèvres, et le ton amusé.

-Je dois être trop fatigué pour entamer une dispute de plusieurs heures avec toi… Ou alors je n’ai tout simplement pas envie de me disputer, c’est au choix.

Son sourire s’agrandit lorsqu’il posa sa tête sur la sienne, mais la jeune femme fronça les sourcils en le sentant se raidir. Il avait pourtant du comprendre qu’elle ne lui reprochait rien…Elle l’écouta en silence et fixant son œil dans ceux de son compagnon, une de ses mains jouant toujours, presque machinalement, avec sa tignasse.

-Tu représentes peut être ce genre de chose pour elle, et je me doute que tu n’aurais pas supporter que je sois blessée mais… Je n’ai pas non plus envie de te voir blesser Thomas, et si pour éviter cela je dois foncer tête baissée, alors sois sûr que je le ferais…

Pendant qu’elle parlait son visage avait reprit une expression sérieuse, cependant à la fin de ses paroles, un léger sourire s’esquissa sur ses lèvres. Sourire, qui se transforma en une expression un peu moqueuse lorsqu’il lança sa dernière phrase.

-C’est ça oui ! Désolée de te décevoir mon lapin (ça y est !! il est casé ^ ^’’), mais il est hors de question que je te laisse me protéger sous prétexte que c’est ton rôle…

Némésis sourit, avant d’aller s’installer dans les bras de son compagnon et de poser sa tête à l’emplacement de son cœur. Cette discussion sur : «c’est moi l’homme c’est moi qui protége» n’était pas récente, elle et Thomas l’avaient déjà eu, et parfois elle s’était terminée en petite bataille. Mais là, Némésis n’avait pas envie que ça parte dans ce sens, s’était pour cela, qu’à peine sa phrase finit, elle était aller se mettre contre lui… Pour cela et aussi parce qu’elle en avait envie, il fallait bien le reconnaître.
La femme chevalier aurait pu rester en long moment comme cela, à écouter battre le cœur de son frère son compagnon. Cependant, il est bien connu que dès que l’on a un petit moment de tranquillité, surtout avec la personne que l’on aime, il y a toujours quelqu’un qui arrive pour le gâcher. Ce moment là ne fit pas exception puisque bien vite, un garde fit irruption dans la pièce, essoufflé et peut être un peu affolé. Némésis avait relevé la tête et était prête à crier sur le malheureux, néanmoins les mots qu’il prononça la firent ravaler ces paroles.

-Che… chevaliers, la… la prisonnière… s’est échappée…

Si Némésis n’avait pas été dans les bras de Thomas, nul doute qu’elle se serait cognée la tête désespoir contre l’un des murs. A quoi cela servait de la mettre en cage, si les gardes n’étaient même pas capables de l’y garder.

-C’est bon, on s’en charge…

La femme chevalier soupira et sonda le château, avant de soupirer une nouvelle fois, mais de soulagement cette fois-ci. Elle n’avait pas sentie la jeune folle dans les bâtiments et c’était déjà une bonne chose à son avis. Néanmoins, il valait mieux la récupérer vite, avant que l’idée ne lui vienne d’aller faire un tour du côté des villages. A regret, Némésis s’écarta de son compagnon et leva quelque peu la tête pour le fixer dans les yeux.

-On va seller les chevaux et on y va… Elle ne doit pas être bien loin, on doit avoir une chance de la rattraper…

***Chevaliers, écuyers, tout le monde se prépare, on a une "chasse" à mener…***

[prochain post à la forêt d'Emeraude pour la chasse à Pheare...]

Thomas sourit en écoutant sa compagne, il savait fort bien que la faire changer d'idée ou essayer de la convaincre ne servait à rien. Il laissa aller sa tête sur le fauteuil en soupirant doucement alors qu'elle passait une main dans ses cheveux.

- Je finirais bien par te faire entendre raison ... un jour !

Il la serra doucement dans ses bras quand elle se glissa contre lui. Thomas aurait pu passer des heures ainsi. Il était totalement calmé et n'avait pas envie de se chamailler. Il lui arrivait même a lui de baisser les armes de temps à autres ... Les yeux toujours ferné, il caressa lentement le dos de sa compagne. Le coin de sa bouche s'étira en un sourire amusé et ses yeux s'écartèrent de surprise lorsqu'elle le surnomma mon lapin ^^ Il se redressa pour répliquer mais la porte s'ouvrit brusquement.

-Che… chevaliers, la… la prisonnière… s’est échappée…

Némésis s'écarta de lui et informe le garde qu'ils s'en occuperaient. Irrité, Thomas grogna légèrement. Comment les gardes avaient pu la laisser partir ? Pourtant, elle était à l'arcticle de la mort lorsqu'il l'avait laissé à leur soin ?! En rentrant il aurait une discussion avec eux ! Ça oui ! Il suivit Némésis et s'arrêta devant la porte.

- Tu m'as vraiment appelé mon ''lapin'' ?!

Il éclata de rire et secoua la tête amusé... lapin ... n'importe quoi !

[ parti .... prochain poste dans la foret ! ]