Une drôle de journée (ouvert ... )

Invité

Tristan s'était levé ce matin avec une bonne humeur contagieuse. Il s'était dépêché à aller prendre son bain très tôt le matin pour après se diriger à grands pas de géant vers les cuisines. Tristan avait salué joyeusement les servantes qui s'affairaient à préparé le petit déjeuner des chevaliers. Il attrappa un pomme, une orange puis vola un bol de gruau ainsi qu'une galette et un verre de lait. Les servantes l'observère longuement, Tristan n'était pas du tout du genre à être debout à cette heure très matinale. Le jeune homme dévora son repas puis alla porter la vaisselle aux servantes en les remerciant du délicieux repas. Sur ce, il quitta les cuisines et sortit dehors où le soleil l'aveugla. Il se dirigeais vers les écuries en passant à travers la cours lorsqu'il heurta quelqu'un. Le choc ne l'ébranla pas, cepandant l'autre personne tomba à la reverse. Il avait envie d'éclater à rire mais ne savait pas si l'autre personne c'était fait mal, c'est pour cette raison qu'il se taisa.

_ Tu t'est fait mal?

Invité

Vu l’heure, Sheytane devait pouvoir être tranquille. Il était tôt, ce qui voulait dire que ses compagnons d’armes devaient encore dormir… Du moins s’était ce qu’espérait la jeune femme. Comme à son habitude, elle s’était réveillée alors que les premiers rayons du soleil faisaient leur apparition. Un rapide passage au bon, puis dans les cuisines pour prendre un fruit ou deux. A cette heure, la table de leur salle à manger ne devait pas encore être recouverte de nourriture. Ceci fait, la femme aux cheveux noirs avait filé à la bibliothèque du château. Moins pour lire que pour être sur d’être au calme encore quelques temps. Mais aujourd’hui, Sheyne ne s’y trouva pas spécialement à l’aise. Ca lui arrivait de temps en temps alors elle ne s’en étonna pas vraiment et, lâchant un léger soupir, elle se résigna à sortir dans la cours.

Pour le moment, la métisse n’avait aucune idée de ce qu’elle ferait de sa journée. Sans doute irait-elle sortir un peu sa monture… Ca faisait près d’une semaine qu’elle ne l’avait pas emmener galoper à l’extérieur, cane pourrait que lui faire du bien. En arrivant dans la cour, Sheyne eut un moment d’hésitation, vieux réflexe puisque certaines personnes, même des habitants du château ne pouvaient s’empêcher de fixer son visage et ce qui y était marqué. Finalement, la jeune femme haussa les épaules et sortit dans la cours, marchant droit devant elle sans faire attention à ce qui l’entourait. Et bien sur ce qui devait arriver, arriva. La femme chevalier percuta quelqu’un, et finit par terre, lâchant un léger grondement et se promettant déjà de torturer la personne qu’elle avait percutée. Cependant, la réplique qu’elle s’apprêtait à lancer se bloqua dans sa gorge dès qu’elle entendit la voix de son vis-à-vis.

-Comme si je pouvais m’être fait mal…

Cela avait plus était un marmonnement qu’autre chose, mais s’était suffisamment fort pour que son frère d’arme l’entende. Avec un léger grognement, la jeune femme se releva et leva légèrement la tête pour poser les yeux sur le visage de Tristan.

-Tristan… comment sa se fait que tu sois déjà levé ?

Il n’y avait rien de méchant là dedans mais… s’était quand même inhabituel, très inhabituel même de le voir sur ses pieds à cette heure… Et la métisse se demanda vaguement si elle devait y voir un signe quelconque.

Invité

Le jeune homme l'entendit clairement marmonner. qu'il était carrément impossible qu'elle se blesse. Il camoufla difficilement son sourire pour ne pas heurter d'avantage l'orgueil de Sheyne.

-Tristan… comment sa se fait que tu sois déjà levé ?

Tristan plissa les yeux. Sa soeur d'arme avait parfaitement raison, il était carrément bizarre qu'il soit debout à cette heure très tôt dans la journée. Mais il n'y avait pas de quoi en faire tout un plat. Il l'a regarda dans les yeux longuement puis comprit en un instant à quoi elle pensait. Là, il ne pu se retenir. Il éclata de rire sans rien lui expliquer. Devant sa mine déconfite, il lui lanaça d'un ton moqueur mais drôle :

_ Ne va pas croire que je me suis levé au aurore pour te suivre Sheyne. Sur ce, je te laisse, mais si tu va aux écuries, je vais laisser faire. Je n'ai pas vraiment envie que l'idée que je te suis comme un psycopathe te traverse l'esprit.

Il commença à marche tranquillement vers les écuries tout en mangeant sa pomme. Tout à coup, il pensa au fait que Sheyne pourrait lui en vouloir.

_ C'est une blague. J'espère que tu le sais? je voulais pas vraiment te vexer. Non ... mais quoi c'est vrai... Il n'y a pas de ... présage la-dedans ...

Plus, il y repensait, ça devenait un réel questionnement dans sa tête à lui.

Invité

Les yeux dans les yeux avec son frère d’arme, Sheytane attendait sa réaction… qui ne tarda pas à venir puisqu’il éclata purement et simplement de rire. La jeune femme ne put s’empêcher d’hausser les sourcils, songeant que Tristan venait d’être atteint de folie, et une folie sévère si on voulait son avis sur la question. Mais l’attitude de son frère l’avait clairement étonné ce qu’il avait, à l’évidence vu, puisqu’une fois calmé il lui expliqua le pourquoi de sa réaction. D’ailleurs l’explication la laissa figée quelques instants, suffisamment pour que son frère d’arme reprenne son chemin. Là, la jeune femme en était sur, quelque chose clochait chez Tristan. Elle n’avait pas imaginé ça une seule seconde ! Pour une fois qu’elle laissait sa méfiance au placard. Quoi qu’il en soit, Sheyne ce retourna en entendant son frère d’arme reprendre la parole. Pendant ses explications le visage de la métisse se fendit d’un très, très léger sourire.

-Tu ne m’as pas vexé Tristan, rassure toi là-dessus.

Néanmoins, la femme chevalier ne put s’empêcher de lever légèrement les yeux au ciel, se demandant ce qu’elle avait fait pour atterrir là… à part être dotée de pouvoir et avoir eu un peu de malchance dans son début de vie. Elle fixa un long moment Tristan avant de s’avancer et de s’arrêter juste devant lui.

-Tristan… le seul présage auquel je pensais était de savoir si ton comportement pour le moins inhabituel ne voulait pas dire qu’on allait avoir des ennuis sur le dos dans peu de temps.

De nouveau, une esquisse de sourire prit quelques secondes places sur son visage avant qu’elle ne prenne le chemin de l’écurie, avant qu’elle ne s’arrête à son tour, fixant son compagnon d’arme la tête très légèrement penchée.

-Que pensais tu que j’avais en tête en te posant cette question ?

Invité

La bonne humeur de Tristan venait carrément de s'envoler en poussière. Il s'en voulait tellement. Il serra si fort des poings que les doigts blanchirent. Il n'avait jamais l'habitude de se questionner comme cela, jamais ses frèere et soeurs d'armes savaient à quoi il pensait. Pourquoi? Parce que c'est ce qu'il désirait. Il fermait toujours son coeur à double tour parce qu'il voulait toujours s'éviter des peines qu'il jugeait inutile. Cela ne faisait pas de lui un être sans coeur mais tout simplement un homme refermé sur lui-même. Et il vivait bien avec cela. Alors ourquoi, pourquoi aujourd'hui il venait de faire éclater un sentiment qu'il ne soupçonnait même pas. Il L'a fixa dans les yeux comme tantôt, cepandant son sourire c'était évanoui. Tristan n'avait pas envie de rester une minute de plus planté là. Pourtant, ses pieds étaient cloués au sol. Il ferma les yeux et s'affaira à prendre de grande respiration. Il n'avait plus envie de rester là et de s'expliquer, il se sentait comme un gamin qui devait être puni. Il dessera les poings. Il réalisait maintenant à quel point il aurait du rester au lit trèes tard aujourd'hui. Elle avait raison, c'était inhabituel.

-Que pensais tu que j’avais en tête en te posant cette question ?

Et voîla, la question qu'il redoutait. Que pouvait-il dire? Un mensonge? Le temps d'en créer un qui aurait du bon sens, elle aurait deviner tout de suite ... tout ce questionnement s'évapora lorsqu'elle se pencha avec un sourire ... troublant.

_ Oublie. C'est idiot. C'est vrai que j'aurais mieux fait des rester coucher. Justement, je crois que c'est ce que je vais faire.

Il voulait s'en aller. Pas capable. Incapable.

Invité

Les sourcils de Sheytane se froncèrent légèrement en voyant son frère d’arme serrer les poings. Surtout qu’elle ne voyait aucune raison pour qu’il agisse ainsi. La métisse se repassa rapidement leur courte conversion dans sa tête, cherchant à comprendre ce qui avait pu causer une telle réaction chez son frère d’arme. Comme à son habitude, rien dans son attitude ne montrait que les réactions de Tristan faisaient qu’elle s’inquiétait pour lui. Après tout, pendant toutes ces années elle avait travaillé à maintenir une certaine distance entre elle et le reste de ses compagnons d’armes. Ses yeux toujours braqués dans ceux de son frère d’arme, Sheyne continuait d’attendre. A ce petit jeu, elle était douée, le fait d’avoir de la patience aidant sans doute.

Néanmoins, son vis-à-vis finit par reprendre la parole. Ce qui n’aboutit qu’à effacer son esquisse de sourire tandis que ses sourcils se fronçaient d’avantage. Oublier ? Manque de chance pour lui, Sheyne n’était pas vraiment du genre à oublier parce qu’on le lui demandait, encore moins si ça concernait quelqu’un de l’ordre. La jeune femme resta immobile pendant quelques instants, avant de s’avancer d’un pas tranquille vers Tristan, sans jamais rompre le contact entre leurs yeux.

-Tristan, tu vas bien ?

Bon d’accord, elle faisait un entorse à son habitude qui était de paraître ne pas se soucier des autres, mais bon. La cours était désert et aucun autre membre de l’ordre n’étais pas là pour se sourcier de la santé de leur chef à sa place. Les mots à peine prononcés, Sheyne avait cesser de froncer les sourcils, reprenant ainsi une expression neutre.

-Désolée de dire ça mais… tu… Tu n’agis pas comme d’habitude.

Bon d’accord, ça faisait un double écart à son habitude et ça commençait à faire beaucoup en quelques minutes. La métisse recula légèrement, cherchant discrètement une possible sortie de secours, à son tour.

Invité

Tristan arqua ses sourcils. Il était de plus en plus abasourdis aujourd'hui. Il connaissait bien ses frères et soeurs d'armes puisqu'il exécutait le rôle du chef de l'orde. Et donc, il savait pertinemment que c'était loin d'être le genre de Sheytane de se soucier du bien être des autres. Elle avait ... coment dire ... toujours gardé des distances sentimentale. Comme si elle ne se souciait de personne d'autre que d'elle même. Mais il comprenait, parce que même si il tenait à ses frères et soeurs, il détestait qu'on s'occupe de lui. Cette question qu'elle lui posait faisait donc planer un doute dans sa tête. Est-ce qu'elle prenait son malaise pour un jeu? Si c'était le cas, Tristan ne savait pas si il pourrait retenir sa furiosité. Elle avait quand même l'air sérieuse mais en même temps, elle avait un sourire qui contrdisait tout. Pour Tristan, l'orgueil était très important. Il ne pouvait pas concevoir d'être humilié par quelqu'un et de devoir le cotayer par la suite. C'était comme cela. Il l'a ragarda longuement, elle le fixait dans les yeux. Comme pour donner de l'intensité à son malaise à lui. Il n'avait pas envie de lui donner raison. Elle voulait gagné, elle voulait savoir, prouvée qu'elle ne lâcherais pas. Le jeune homme leva la tête haute et continua de percé son regard.

-Tristan, tu vas bien ?

_ Je pourrais très bien te poser exactement la même question, tu sais. Tu ne t'est jamais soucié des autres Sheyne. Jamais.

-Désolée de dire ça mais… tu… Tu n’agis pas comme d’habitude.

_ Tu veux savoir à quoi j'ai pensé? Vraiment?

Il s'approcha lentement d'elle. Selon lui, elle pensait surement qu'il fuierait. Non. Il décida de jouer franc jeux. Pas question de se replier devant elle alors qu'elle joue.

_ Sa t'amuse de jouer comme ça avec les gens?

Tristan avait pris un ton neutre.

_ Je suis fâcher d'avoir pu imaginer des sentiments plus qu'amicale envers toi alors que tu prend les sentiments des autres pour un jeu.

Sur ce, il tourna les talons. Il ne savait pas si elle lui demanderait de se tourner, si elle tenterait de s'expliquer, si elle tenterais de fuir ou tout simplement qu'elle entrerait dans un état de colère effroyable mais lui, d'habitude si renfermé sur ses sentiments, avait plus lui lançé tout cela.

Invité

La métisse garda un visage impassible pendant que son frère d’arme et chef se décharger de son trop plein d’émotion. Le seul moment ou elle eut une réaction fut lorsqu’il prononça les termes : sentiments plus qu’amicaux. A cet instant, elle avait juste eut un léger haussement de sourcil qui prouvait sa surprise. Sheytane n’allait certainement pas chercher à se défendre sur le sujet évoqué par Tristan au tout début puisqu’il avait parfaitement raison, au simple détail qu’il aurait du ajouter le verbe sembler à sa phrase. Mais au moins, la femme chevalier avait ici la preuve que son masque et ses efforts pour rester distante avaient marché. Très bien marché même.

Par contre, qu’il puisse penser qu’elle jouait avec lui, ça s’était un peu vexant. D’accord, elle avait la capacité émotive d’une pierre, du moins en surface, mais se n’était pas une raison pour dire ça. Encore heureux qu’elle ne s’énervait pas facilement, sinon il aurait sans doute une marque rouge sur l’une de ses joues. Néanmoins, la jeune femme ne bougea pas d’un pouce, même pas quand il tourna les talons.

-Si tu pouvais te retourner, m’expliquer à ton dos, n’est pas ce qui est le mieux.

Et que personne ne lui parle de respect du au chef, sinon elle, elle ne se gênerait pas pour évoquer le respect dû aux aînés. La femme aux cheveux noirs attendit quelques instants avant de reprendre la parole, la voix peut être un pu moins neutre qu’à l’ordinaire.

-Alors, premièrement Tristan, je ne joue pas. Malgré tout ce que tu peux croire, je ne jouerais jamais avec ce… genre de chose.

Oui bon, veuillez l’excusez actuellement, Sheytane était aussi à l’aise qu’un chat dans une baignoire. Mais elle tenait quand même à lui dire le fond de sa pensée là-dessus. Après, il pouvait penser ce qu’il voulait, la mi-elfe mi-humaine savait très bien ce qu’il en était en réalité.

-Donc bon, j’avoue que c’est assez vexant quand même de voir que tu penses que je joue avec quelque chose d… sérieux, Mais soit. Au moins merci, tu viens de me rappeler de manière claire pourquoi je garde mes distances… Mais si tu veux tout savoir, paraître ne pas se soucier de quelqu’un ou quelque chose, ne veut pas dire qu’on s’en moque réellement.

Et juste après, la métisse se mordit la langue en se traitant mentalement d’idiote. Pour le coup, elle en avait un peu trop dit… voir même beaucoup trop. Il était sans doute tant de prendre la poudre d’escampette, avant qu’elle ne fasse une autre bêtise.

-Je pense qu’on s’est tout dis…

Non ce n’était pas une tentative de fuite, pas du tout même. Il était juste l’heure de battre en retraite.

Invité

-Si tu pouvais te retourner, m’expliquer à ton dos, n’est pas ce qui est le mieux.

Tristan pivota vers Sheyne. Lentement, mais sûrement. C'était curieux comme son trop-plein d'énergie s'était vidée en si peu de temps. Il se sentait faible et lâche. Allez savoir pourquoi ... ? Tristan se sentait petit, malgré sa grande taille. Il se tourna mais son regard traînait bas. Pas question de la regarder dans les yeux pour se faire humilié. Au que non ... Il s'était toujours demander pourquoi son orgueil prenait une place énorme chez lui.

-Alors, premièrement Tristan, je ne joue pas. Malgré tout ce que tu peux croire, je ne jouerais jamais avec ce… genre de chose.

Lorsqu'il entendit les paroles de sa soeur d'arme, il sourcilla. Le jeune chef de l'ordre leva la tête et plongea son regard dans le sien, presque provoquant, il lança :

_ Quelle genre de chose? C'est comme sa que t'appelle sa, les sentiments?

Puis sacastiquement, il ne put pas s'empecher de rajouter :

_ Pardonne-moi, d'avoir cru que tu pourrais jouer avec les sentiments des autres alors que tu n'est même pas capable d'admettre qu'est-ce qu'ils sont.

-Donc bon, j’avoue que c’est assez vexant quand même de voir que tu penses que je joue avec quelque chose d… sérieux, Mais soit. Au moins merci, tu viens de me rappeler de manière claire pourquoi je garde mes distances… Mais si tu veux tout savoir, paraître ne pas se soucier de quelqu’un ou quelque chose, ne veut pas dire qu’on s’en moque réellement.

_ Tu crois que ça arrange les choses. Non. Crois-moi. Je viens de me rendre compte que nous rend juste plus susceptible, plus orgueilleux. Simplement.

-Je pense qu’on s’est tout dis…

Il serra la mâchoire.

_ Peut-être ... Surement. Ou alors vaut mieu arrêter parce que bientôt nous ne saurons plus ce qu'on dit et on va dire des choses qu'on ne pense pas.

Il s'aquiesça lui même.

Invité

Un peu malgré elle, Sheyne lâcha un léger soupir de soulagement en voyant Tristan lui faire de nouveau face. Au moins, elle n’aurait pas l’impression de parler à un mur. Mais bon, il ne semblait pas décider à la regarder dans les yeux, ce qui gênait un peu la femme chevalier. Allait savoir pourquoi, elle avait toujours préféré s’adressait à ses frères d’armes les yeux dans les yeux. Pas pour mettre mal à l’aise ou quoi que se soit, non, elle était… juste comme ça, S’était peut être étrange, mais s’était ainsi. Et puis Tristan ne garda pas longtemps les yeux baissé, puisque dès que Sheytane eut finit sa première réplique, son frère d’arme et chef s’empressa de la fixer de nouveau dans les yeux et de répliquer, d’une manière qui fit intérieurement grimacer la jeune femme. Bon, le message était passé, le grand chef n’était pas content. Et la suite ne fit que confirmer son idée. Mais si elle n’avait pas renvoyé la balle à la première réplique de Tristan, Sheytane répliqua à sa secondes phrase… du moins à une partie.

-… Oui je suis incapable d’admettre ce qu’ils sont puisque je ne suis qu’un bloc de pierre Tristan. Mais je suis ce qu’on a fait de moi, rien de plus, rien de moins.

Là, elle venait d’entrer dans la zone rouge, ça dérapait beaucoup trop à son goût un peu plus elle allait dépasser la zone critique. Maintenant, ce n’était plus une retraite qu’il fallait faire, s’était bel et bien une fuite. Et une fuite qu’elle ferait mieux d’entamer de suite. Pendant près de 16 ans elle avait réussit à éviter ce genre de discussion, ce n’était certainement pas pour en avoir une maintenant. Tant pis si cela paraissait lâche, mais elle avait enfoui son passé au fond d’elle-même le jour ou elle était entrée dans la salle de cours du magicien un bandeau sur les yeux, ce n’était certainement pas pour tout déterré aujourd’hui. Alors tant pis pour sa fierté, elle devrait s’en remettre sans trop de dommage. Le terrain sur lequel cette conversation avait glissé était beaucoup trop instable au goût de la mi-elfe mi-humaine.

Elle entendait la suite des paroles de son chef, mais n’y faisait pas vraiment attention. Cette fois-ci, ce fut elle qui lui tourna le dos pour se diriger vers l’écurie, se mordant légèrement la lèvre. Trop, beaucoup trop risquée comme terrain. Mais à présent ce n’était plus elle mais Tristan qui avait les rênes en main… Raison de plus pour aller se mettre à l’abri, avant que l’idée ne vienne à son chef de prendre une pelle et d’aller creuser un peu plus loin les paroles de la jeune femme...

Invité

-… Oui je suis incapable d’admettre ce qu’ils sont puisque je ne suis qu’un bloc de pierre Tristan. Mais je suis ce qu’on a fait de moi, rien de plus, rien de moins.

C'est à ce moment que Tristan a compris qu'il était en terrain minné. Il savait maintenant qu'il était aller trop loin. Lui et sa foutue manière de dire toutce qui lui passe par la tête. Il s'en voulait. Énormément. Il ne connaissait pas vraiment le passé de Sheyne, comme elle ne connaissait sans doute pas le sien à lui. Pourquoi, parce qu'il avait peur de son passé, son passé lui faisait mal. Il avait des pincements au coeur chaques fois qu'il y pensait. Il savit cepandant qu'elle avait souffert. Énormément. Peut-être même plus que lui. Reste à savoir ... Il ferma les yeux et prit de grande respiration. Il n'avait pas agit selon son rôle. Celui de chef de l'ordre. il avait agit simplement comme un adolescant immature et irresponsable. Il avait le coeur qui battait à la chamade. Il prit alors la décision, après mure réflexion ou sous une impulsion ... que le meilleur pour réparer son erreur était de lui prouver le contraire de ce qu'elle et il pensait. Il ré-ouvris les yeux et se dirigea rapidement derrière elle. Évidement, elle ne s'arrêta pas du tout. Elle était fâché, triste ... aucune idée, peut-être les deux en même temps.

_ Attend. S'il te plaît. Je ....

Il l'attrappa par le bras. Il la surplombait d'une tête et bien beau qu'elle sois muslcé, pas autant que lui. Il l'a força à se tourner vers lui. Il soupira. Il devait piller sur son orgueil ... Quelle folle journée ...

_ Je suis désolé. D'accord? Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire. Tu comprend? Je ne crois pas que tu aie un coeur de pierre, sinon tu ne te serais pas enfuis comme ça. On est ce qu'on a choisis d'être. Personne ne choisis comment on est. Même avec ... la violence.

Il pointa sa propre cicatrice. Il en avait aussi dans le dos. Preuve des nombreux coup de fouets qu'ils avaient recus par le mari de la paysane qui l'avait adopté en quelque sorte. Il l'a lâcha. Mais continua de la fixer dans les yeux. Il ne savait plus quoi dire. Il soupira. Il ne savait plus quoi dire. En fait, oui. Mais il savait très bien que c'était trop dangeureux d'abordé le sujet de son enfance maintenant. Il se contenta de répété, en s emordant la lèvre inférieure, qu'il était désolé. Sincèrement. Qu'il était allé trop loin. Mais qu'il ne changeait pas d'avis sur certaine chose qu'il avait dit

Invité

Elle l’entendait derrière elle, et ça l’inquiétait, ça l’inquiétait beaucoup même. Elle aurait menti si elle disait qu’au fond elle n’était pas un peu en colère à cause de leur discussion, alors elle ne ralentissait pas, elle continuait sa marche vers l’écurie et vers son moyen de fuite. Elle était presque arrivait au bâtiment, ignorant son frère d’arme et chef qui lui demandait d’attendre, lorsque ce dernier l’attrapa le bras et la fit se tourner vers lui. Sheytane serra légèrement les dents à ce moment et leva la tête pour le regarder dans les yeux, maudissant la nature qui l’avait plus grand qu’elle… en même temps, il valait peut être mieux que se soit lui le plus grand entre eux deux… enfin bref, là n’était pas le problème. Le problème était que Sheyne se sentait de nouveau en danger dans cette histoire. Pendant un instant elle fut tenter de tirer sur son bras pour se dégager de la prise de Tristan, mais elle écarta bien vite cette solution. Niveau force, elle savait très bien que Tristan avait le dessus, et de loin, sur elle. Si elle tentait cela, elle ne parviendrait qu’à se faire mal et lui ne la lâcherait pas… ou si peut être qu’il le ferait par crainte des conséquences sur son bras à elle, mais dans le doute, Sheytane préférait ne pas tenter le diable. La métisse se résigna donc à écouter ce qu’il avait à lui dire, craignant quand même un peu la suite de leur discussion.

Sheytane l’écouta puis jeta un rapide coup d’œil à la cicatrice qu’il lui montrait. Elle ne s’y attarda pas parce qu’elle-même n’aimait pas qu’on fixe ses yeux, et plus précisément ce qui les entourait. Alors elle préférait ne pas le faire à d’autres. Pour le moment, et même si elle craignait toujours la suite, l’idée de fuir n’était plus son principal plan, mais cela ne l’empêcha de reculer légèrement lorsqu’il la lâcha. Elle savait bien que cela était inutile et que si elle cherchait de nouveau à fuir sans que tout cela soit au clair, il aurait vite fais de la rattraper. La femme chevalier aurait bien légèrement soupiré, mais à la place elle se passa une main dans les cheveux.

-Pourtant, je fais tout pour qu’on croie que c’est le cas…

Ce n’était pas vraiment nécessaire de dire cela, il avait bien dû s’en rendre compte depuis un moment, et si ce n’était pas depuis un moment ça devait être depuis que la discussion avait commencé à s’envenimer entre eux. Sheytane regarde rapidement autour d’eux, avant de braquer de nouveau son regard dans celui de son chef.

-Ce n’est peut être pas choisit directement… mais indirectement oui. Puisque certaines choses marquent à vie. Mais ça, tu le sais toi aussi, pas vrai ?

Elle n’avait pas dis cela méchamment, ni dans le but d’une quelconque vengeance. Même si elle n’avait jamais parlé de son passé, ce n’était un secret pour personnes au château, et donc ce n’était pas un secret pour ses frères et sœurs d’armes, qu’elle n’avait pas eut une belle enfance… Il suffisait de se souvenir dans quel état elle était arrivée ici. Donc pour elle, il était logique que si Tristan, en évoquant la violence, avait montré sa cicatrice s’était que lui aussi en avait reçu des belles quand il était plus jeune. Quoi qu’il en soit, Sheytane regarda une nouvelle fois autour d’elle avant de reporter son attention sur son frère d’arme.

-… on… On oublis cette dispute ?

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Le chef de l'ordre ne savait plus du tout quoi dire, ni quoi faire. C'était en fais, tout cela qui l'humiliait, et rien d'autre. Pas le fait qu'elle avait percé un semblant d'émotion dans son coeur mais à cause qu'elle l'avait dérouté. Il avait perdu tout ses moyens devant elle pendant une seule petite conversation sur des sentiments. Tristan s'en voulait aussi d'avoir été vraiment trop loin. Il savait très bien que les relations entre lui et Sheyne serait ... comment dire ... tendues pour un bout de temps. Selon lui, pendant un long bout de temps. Il s'éloignerais d'elle, pour ne pas dire l'ignorer.

-Pourtant, je fais tout pour qu’on croie que c’est le cas…

Il pencha les yeux pour éviter son regard, puis sa raison le poussa à relever la tête pour soutenir son regard, qu'il trouvait lourd. Il n'avait pas envie de répondre à cela et de toute façon, il ne trouvait aucune réponse. Tristan se contenta d'écouter.

-Ce n’est peut être pas choisit directement… mais indirectement oui. Puisque certaines choses marquent à vie. Mais ça, tu le sais toi aussi, pas vrai ?

_ Oui, je le sais. Elle marquent. C'est certain.

Il battait en retraite sans vraiment tourner les talons. Tristan hissait mentalement le drapeau blanc.

… on… On oublis cette dispute ?

Il n'était pas certain de pouvoir fermer les yeux sur ce qui venait de ce passer en ce matin tôt et maudit. Tristan ne croyais pas non plus que c'était la bonne solution. Mais bon. En avaient-tils une meilleur ... Non, pas vraiment et il n'avait pas le coeur à en chercher une autre. En ce moment, ce qu'il voulait le plus c'était de monter dans sa chambre et de se recoucher. Pour oublier ... non, plutôt pour tenter d'oublier. Mais il savait très bien, qu'une fois en haut, il ne pourrait plus fermer ses paupières et que son esprit ne penserait qu'à cette dispute ..

_ Ouais ... on va dire ...

Il haussa les épaules puis se taisa.

Invité

Au moins, le ton était redevenu bas entre eux… et ils ne semblaient plus avoir envie de se jeter à la gorge l’un de l’autre au lieu de discuter. S’était quand même une évolution, mais la métisse ne se faisait pas non plus d’illusion, elle se doutait bien qu’il y aurait un certain froid entre elle et Tristan, ne serais ce que parce que cette discussion avait fini sur un terrain glissant pour eux deux. Sheytane passa de nouveau sa main dans ses mèches, hésitant sur la conduite à adopter à présent. Soit elle essayer d’embrayer sur un autre sujet de discussion, ce qui n’était pas vraiment dans ses habitudes, soit elle filait aux écuries et de là partait faire un petit tour en dehors du château. Mais avant de partir, la femme chevalier voulait savoir si son frère d’arme allait accepter ou non sa solution vis-à-vis de leur dispute. D’accord elle avait choisi t la faciliter en parlant d’oublier cela, mais en toute honnêteté la métisse ne voyait pas trop quoi proposer d’autre pour sortir de cette impasse. S’était soit oublier, soit poursuivre une discussion qui ne manquerait pas de s’envenimer de nouveau au risque que cette foi-ci les conséquences soient pires que maintenant, soit…et bien rien d’autre ne lui venait l’esprit, mais la jeune femme était sure et certaine qu’il existait des tas d’autres sorties à cette affaires, meilleures que celle qu’elle avait proposée mais sans doute aussi des pires. Et franchement, Sheytane préférait éviter de tomber sur le deuxième cas.

-Bon bah… à plus tard alors.

S’était particulièrement… idiot comme sortie finale, mais la mi-elfe mi-humaine, se doutait bien que son frère d’arme avait envie de s’éloigner, et cela, elle pouvait très bien le comprendre. Peut être même valait-il mieux qu’ils s’éloignent pour éviter de remettre le feu aux poudres… Donc autant faire le premier pas dans ce sens. Aussi, après un vague mouvement de main, la jeune femme tourna le dos à Tristan pour reprendre la direction des écuries. Là, la promenade, et le calme qu’il y aurait avec, normalement, lui devenait vitale pour reprendre son attitude habituelle… Et elle pourrait également en profiter pour se coller une baffe vue le nombre d’erreurs qu’elle avait faites en quelques minutes. Pour le coup, elle était sur d’avoir battu les records.

Invité

Elle lui dit au revoir mais il ne fut même pas cabable de lui répondre. Il l'a regarda s'éloigner vers les écuries puis tanta de reprendre ses esprits. Elle etait à mi-chemin lorsque'il se vouvint pourquoi il s'était levé. Il tourna les talons pour retourner dans son lit ... mais bon. Il re pivota sur lui-même pour ce lancer à sa poursuite. Il lui demanda de l'attendre et arriver près d'elle, le chevalier lui demanda où elle allait.

_ Si ça te dérenge pas ... je voulais aller me promener moi aussi. Mais bon ... j'peux partir plus tard. Après toi ...

Il l'a regarda. Tristan savait bien que tout ne reviendrait pas pareil mais bon ... Il avait pris cette décision sur un coup de tête. Il était persuadé que ignorer ou oublier n'était pas la solution.

_ Mais ... Pas de discussion sur mon passé!

C'était évident entre eux. Le passé de chacun était un sujet tabou, banni et à éviter pour ne pas faire de flammèches. Il l'a regarda en attendant sa réponse.

H:j : Sorry, manque d'inspiration flagrant. Je me reprend un autre fois ... Une drôle de journée (ouvert ... ) Icon_eek

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La discussion semblait donc finit, et la métisse se rapprochait des écuries dans le but d’aller chercher sa monture pour filer en dehors du château réfléchir à tout cela. Enfin, ça s’était le plan de départ, celui qu’elle avait mis au point sans songer que Tristan pourrait revenir à la charge… Et pourtant ce fut bel et bien ce que fit son frère d’arme. Tout d’abord, elle l’entendit arriver derrière elle, mais la femme chevalier attendit qu’il l’appelle pour s’arrêter et se retourner vers son compagnon d’arme et chef. Lorsqu’il fut à sa hauteur, la femme chevalier l’écouta parler avec, de nouveau, la tête légèrement penchée sur le côté. Elle écouta ce qu’il avait à lui dire, avant d’esquisser un minuscule sourire ramenant sa tête droite par la même occasion.

-Ca ne me dérange pas du tout, se sera avec plaisir même.

Et elle était sincère, même si elle ne le montrait pas. Mais en même temps, les paroles de son frère d’arme l’avaient quelque peu étonnées. Sheytane avait pensé qu’il rentrerait à l’intérieur des bâtiments ou qu’il sortirait plus tard, pas qu’il lui proposerait de l’accompagner à l’extérieur. La mi-elfe mi-humaine était réellement sincère en disant que ça lui faisait plaisir, elle redoutait juste que les tensions entre eux reviennent en flèche mais… ça ne coûtait rien, ou presque, d’essayer. Sheyne était légèrement partit dans ses pensées sur le sujet, et en sortit juste à temps pour entendre Tristan dire qu’il ne voulait pas évoquer son passé. La femme chevalier acquiesça d’un léger signe de tête, avant d’ajouter quelques mots.

-Tant que tu laisses également le mien là ou il est, ça me va.

Sheytane avait comme l’impression de passer une sorte d’accord avec Tristan : leur entente passait par un silence total sur les premières années de vie de l’autre. Et cela convenait très bien à la femme aux cheveux noirs… D’un léger signe de main, elle invita Tristan à la suivre et parcouru les derniers mètre qui la séparait des écuries. En entrant dans le bâtiment, Sheytane ferma les yeux et inspira l’odeur de foin et de chevaux qui emplissait l’air. Elle resta immobile quelques secondes avant de rejoindre le boxe de sa monture. Après une légère caresse sur l’encolure et une autre sur les naseaux de l’animal, la métisse commença à le préparer pour leur sortie.

Hj : pas grave, ca arrive à tout le monde ^^".

Invité

Il aurait apprécié dans savoir un peu plus sur son passé. Mais il se retenait facilement puisqu'il n'avait aucune envie qu'elle fouille dans le sien. Son passé, Tristan l'avait entterré au plus profond de son coeur depuis plusieurs années. Plus jeune, il avait cru que c'était la bonne désicion. Aujourd'hui, il n'en était plus tout à fait persuadé. Pourquoi? Parce qu'il avait encore le même vide. Encore le même sentiement de ne pas savoir qui il est vraiment. Tristan la suivit doucement dans les écuries. Il aimait cet endroit, malgré les odeurs parfois déplaisantes. Énormément même. Étant quelqu'un de très sociable, il vient quand même des moments où il a besoin d'être seul. En fait, il a besoin d'être seul pour que ses neurones fonctionnent à pleine vitesse lors des situations difficiles. On pouvait donc dire de lui qu'il était à la fois une hermite et un grand sociale. Il fonca dans le premier box où sa bête en silence, Ares, piaffait d'impatience. Il adorait les cheveux. Le sien, plus particuliairement. Il avait eu un faible pour cet énorme étalon noire comme la nuit qui était impatient mais qui en même temps, obéissait aux doigts et à l'oeil de son maître tant apprécié. Il jasa calmement avec le palefrenier tout en scellant Ares. Il lança un regard en coin vers le box de la monture de Sheytane et se rendit rapidement compte qu'il avait terminer avant elle. Tristan monta aisément sur Ares et le conduisit sans vraiment le conduire vers les grandes portes ouvertes de l'écurie du château d'Émeraude. Le soleil l'aveugla à un point tel qu'il dû plisser les yeux. Il lança vaguement à Sheytane :

_ Je suis plus vite que l'éclair. Je t'attend à l'extérieur.

(Désolé, c'était loing ... Maudit temps des fêtes ... )

Invité

Franchement, cet endroit était l’un des meilleurs du château. Du moins, s’était le point de vue de la jeune femme. Les écuries étaient rarement pleines de monde ce qui l’arrangeait bien, sans doute pour cela qu’elle aimait autant y être. Une dernière caresse à sa jument et la femme chevalier commença à s’en occuper… ou du moins tenta vu que l’animal était agité au possible puisqu’elle comprenait qu’elle allait sortir. Au bout de quelques minutes de tentatives, la femme aux cheveux noirs soupira et regarda fixement sa monture.

-Comète ! Arrête ça tout de suite.

Sheyne n’avait pas élevé la vois ni quoi que se soit, mais la réaction fut immédiate et la jument se tint désormais immobile. La jeune femme eut un micro sourire durant quelques secondes. Même si elle la rendait folle, elle adorait cette jument à la robe palomino. Elle avait presque finit de s’en occuper lorsque la voix de Tristan lui fit tourner la tête vers la porte du bâtiment. .La femme chevalier hocha légèrement de la tête en répondant à son frère.

-D’accord à tout de suite.

Ceci dit, elle retourna préparer la jument qui recommençait à chercher à la faire tourner chèvre. La jeune femme soupira finalement en désespoir de cause et parvint tant bien que mal à finir de seller sa monture. Cette dernière lui donna un léger coup de tête dans l’épaule tandis que Sheytane la sortait de son box.

-Tu es impossible Comète.

Ceci dit, la jeune femme se mit en selle et rejoignit son frère d’arme dehors.

-On y va ?

Invité

Tristan s'amusa à faire avancer Ares, puis, à le faire reculer prestement. Il était si amusant de voir cette bête lui écouter au doigt et à l'oeil. Il lui flatta doucement l'encolure sombre et lui ordonna gentillement de faire demi tour. La monture s'exécuta avec le plaisir habituel. Tout à coup, un sourire se dessina sur les lèvres de Tristan. La scène était tout simplement à mourir de rire ; Sheytane semblait vraiment avoir un destrier têtu. Comme elle, pensa le chef des chevaliers de l'ordre avec un sourire faussement mesquin de figer sur son visage. Les répliques sanglantes mais tout bonnement amusante se bousculaient dans son esprit tordu! Diabolique? Oui ... Tout à fait. Cepandant, lorsque le jeune chef se remit à penser au petit accroc quelques minutes plus tôt, il préféra lancer quelques choses de plus simples, question de ne pas froisser Sheytane comme il y avait un moment. Il s'approcha doucement et fièrement en cachant mal son fou rire. Il plissa ses yeux pour mieux voir le petit skecth.

_ Oui, Comète. Tu est impossible. Comme ta cavalière, d'ailleur!

- On y va? lui demanda sa soeur d'arme.

Tristan s'esclaffa et lui annonça d'une vois forte mais faussement frustré :

_ Mais oui! Bien sûre, ma chère. Depuis un loooooong moment que je suis près pour partir!

Tristan faisait, bien sûr, exprès de peser sur le mot long. Juste pour le plaisir de la faire bouillir. Même s'il savait que peut-être que sa tentative ne ménerait à rien. Il tendit le bras devant lui tout en riant encore.

_ Les femmes d'abord, à ce qu'on dit !

Il l'a laissa passer et laissa ensuite Ares suivre.

» Anna et Anny