Seule et frustrée...

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Maricia s'était disputée avec Amiyëlle: Cette dernière et les autres Chevaliers lui avaient offert leur hospitalité mais la femme mauve l'avait refusée pour plusieurs raisons. Elle leur avait dit d'aller se faire voir avant de quitter. Maintenant, elle était dans une vaste forêt. Il faisait noir et froid. L'adolescente, en plus, avait très faim et elle était épuisée. Elle avait perdu son sac de cuir comprenant une couverture et du pain. La seule chose qu'elle avait dans la tête était:

*Pourquoi?*

Depuis son enfance, elle n'avait pas de maison. Dommage que son sang n'était que tiers Elfe. S'il l'avait été complètement, elle n'aurait pas eu de problèmes, mais, elle était aussi fée et insecte. Elle marcha un peu dans la forêt puis trouva un buisson. Quelques baies y étaient accrochées et c'est tout ce qu'elle trouva après une longue heure: ce n'était pas la saison ou les fruits poussaient.

Elle garda les petits fruits au fond de sa main. Elle avait toujours la clef de l'impératrice dans l'autre. Pourquoi l'avait-elle gardée? Elle n'en savait rien. Elle trouva un endroit ou passer la nuit. Elle alluma le plus gros feu qu'elle le pouvait. Elle avait si froid; elle était certaine que sa peau n'était plus mauve, qu'elle avait viré au bleu. Son ventre gargouilla. Elle décida de manger les fruits. Elle voulait les faire durer. Elle en avala un. Puis, dix minutes plus tard, deux. Puis une image des Chevaliers se régalant lui vint à l'esprit. Elle fit vite sortir cette image de sa tête. Une heure plus tard, elle avait tout mangé mais, ce n'étaient pas une dizaine de petits fruits qui allaient lui faire enlever la faim. Elle se mit en boule, le plus pres du feu. Elle avait encore froid. Elle pensa à plusieurs choses. Elle essaayait de se réchauffer en frottant ses mains l'une contre l'autre. Elle était tellement épuisée que malgré l'inconfort de la situation, elle s'endormit, toujours son armure sur le dos, toujours la clef dans la paume de sa main et toujours en train de cacher sa présence aux yeux des autres. Ses pensées étaient fermées, idem pour son coeur, sa magie était indétectable et sa présence était seulement visible pour ceux qui se rapprochaient assez d'elle pour la voir. Elle était restée à quelques minutes de vol du Château pour pouvoir aider Elly en cas de danger.

Invité

Durant la nuit, Maricia se fit réveiller par toute la détresse qu'elle ressentait à Émeraude. Elle essayait d'oublier les Chevaliers d'Émeraude mais n'en était pas capable. Elle avait peur que l'impératrice et ses troupes frappent encore, elle avait peur pour la vie d'Elly et si cette dernière venait à mourir, elle ne se le pardonnerait jamais: elle était sa Protectrice et avait accepté ce rôle, qu'elle le veuille ou non, elle devait reprendre contact avec les Chevaliers. Elle ne pouvait pas les éviter constamment. Elle décida de veiller sur Elly. Son ventre gémit de faim. Maricia avait bien envie de se rendormir pour oublier ces soucis avec les Chevaliers mais cette détresse. Elle émanait du Château. Plus précisément de la chambre du Chef des Chevaliers. Maricia décida de s'approcher du Château. Elle éteignit le feu puis s'envola un peu plus près du Château d'Émeraude.

Invité

Amiyëlle sortit de l'enceinte du château. Elle devait s'expliquer avec Maricia. Elle devait avoir une vraie conversation avec cette adolescente. Elle n'avait que trois ans de plus qu'elle. Elle devrait bien s'entendre avec elle. Dommage qu'elle ait été insouciante comme toutes les fées... Elle se dririgea vers la forêt.

Une heure plus tard, elle était dans la forêt. Elle fouilla dans tous les recoins. Elle voyait des fleurs multicolores, des hauts arbres aux feuilles vertes et des buissons de toutes tailles. Elle ne trouva pas Maricia. Malgré sa vue percente qu'elle tenait de son sang d'elfe, les rayons de la Lune n'étaient pas puissants.

* Mais ou peut-elle bien être?*

Plusieurs minutes plus tard, elle découvrit du bois empilés. C'était un signe que Maricia était passée par là. Le bois était brûlé. Cependant, le feu magique n'est pas nuisible à l'environnement. Il n'y avait donc pas de fumée dans l'air.

Après une dure fouille, elle décida de retourner au château. Elle n'avait pas réussie à trouver Maricia. Elle n,avait pas pensé à regarder dans le ciel. Elle quitta la forêt, déçue. Ça faisait quatre heures qu'elle avait quitté le château. Elle commençait à se fatiguer et avait perdue espoir de retrouver Maricia. Elle discuterai donc avec elle le lendemin. Évidemment, si elle la retrouve le lendemain. Elle se promit qu'elle allait continuer au l'avant-midi.

Rendue à quelques centaines de mètres du château, elle respira à fond, épuisée par la route. Pourquoi n'avait-elle pas parcourue la route à cheval? Elle leva les yeux vers le ciel et se laissa tomber sur une roche. Pourquoi ne dormirait-elle pas à l'extérieur du château aujourd'hui?

Soudain, elle distingua une silhouette dans le ciel. ce n'était pas un oiseau. Aucun oiseau était aussi grand. Elle savait que la personne n'était pas démoniaque puisqu'elle la connaissait depuis longtemps.

*Touché!*

- Maricia? Tu peux descendre sur terre, s'il te plaît? J'ai des choses à te dire!

Sa voix naturellement douce résonna au loin. Elle parlait normalement mais on aurait pu croire qu'elle hurlait.

Invité

Maricia avait remarqué la présence d'un Chevalier dans la forêt depuis longtemps mais non, elle ne s'en préoccupa pas. Elle sondait le Château, en fait, elle vérifiait que sa protégée et le Bouclier allaient bien. Par contre, elle ressentait encore la détresse de Némésis. Kirlia semblait avoir été guérie. Elle volait depuis plusieurs heures ne sachant pas ou se diriger. Ne sachant plus quoi penser. Elle voltigea au dessus du Chevalier étant trop préoccupée sur le Château que sur l'énergie qu'elle dégageait. C'est alors qu'elle entendit dans un écho:

- Maricia? Tu peux descendre sur terre, s'il te plaît? J'ai des choses à te dire!

La femme mauve pensa:

*Il n'en est pas question!*

Puis elle hurla de tous ses poumons!

- Foutez moi la paix ou allez vous faire pendre. Je vous le dis, je ne veux plus avoir à faire à vous. Plus jamais! Vous ne pensez qu'à votre petite personne! Le monde ne tourne pas autour de vous! Vous pensez être le centre de l'Univers! Vous prétendez être les sauveurs et les protecteurs d'Enkidiev mais vous n'en croyez pas un mot. Eh bien non! Je me fiche des Chevaliers d'Émeraude et je sais que vous vous fichez tous de moi. L'affaire est close! Ne viens pas me voir pour soulager ton pauvre coeur.

Elle continuait de sonder le Château tout en disant ces phrases.

Invité

Elle réussit à attirer l'attention de la femme mauve. Cependant, la réaction de l'adolescente n'était pas celle qu'elle aurait voulu. Elle avait répliquer, toujours dans les airs:

- Foutez moi la paix ou allez vous faire pendre. Je vous le dis, je ne veux plus avoir à faire à vous. Plus jamais! Vous ne pensez qu'à votre petite personne! Le monde ne tourne pas autour de vous! Vous pensez être le centre de l'Univers! Vous prétendez être les sauveurs et les protecteurs d'Enkidiev mais vous n'en croyez pas un mot. Eh bien non! Je me fiche des Chevaliers d'Émeraude et je sais que vous vous fichez tous de moi. L'affaire est close! Ne viens pas me voir pour soulager ton pauvre coeur.

- Comme tu veux! Ne descends pas! Mais tu ne t'en tireras pas aussi facilement. Je réussirai à te parler et te convaincre avant les premières lueurs de l'aurore!

*Si tu ne viens pas à moi, alors je viendrais vers toi!*

Amiyëlle pensait à ses ailes. Ses ailes de taille moyenne. Elles lui avaient poussé lorsqu'elle avait dix ans. Elle se rappelle avoir souffert physiquement et moralement durant cette épreuve. Elle avait bien du sang d'elfe mais ça ne lui avait pas empêché d'avoir ses magnifiques ailes.la nuit ou elle les avait eu, elle avait hurlé comme une folle. Elle avait fait peur à ses amis qui se demandaient ce qui lui arrivait ainsi qu'à ses professeurs. Lorsqu'elle les avait eu, elle avait cru que son frère d'armes et ses soeurs d'armes allaient se moquer d'elle. Mais ils ne l'ont pas fait. Comment avait-elle pu penser une seconde à ça? Au contraire, ses jeunes adolescents, devenus de bons défenseurs d'Enkidiev, l'avaient soutenu et aidé. On lui avait demandé si elle voulait les couper. Après avoir longtemps réfléchi, elle avait accepté. On lui disait que ses ailes pouvaient la déranger dans ses activités et que lorsqu'elle serait grande et qu'elle devrait se battre contre l'ennemi, une personne pourrait la blesser. Cependant, lorsqu'elle était arrivée au Royaume des Fées, au moment ou on allait lui les couper, elle avait refusé. Pour des raisons inexpliquables. Elle savait qu'un jour elle en aurait besoin. Elle ne les avait jamais utilisé. Si elle voulait se déplacer, elle le faisait comme les Chevaliers d'Émeraude. Elle ne savait pas trop comment voler.

Elle devait réussir pour pouvoir parler à Maricia. Elle se concentra profondément. Elle sentit ses ailes bouger vers le haut et vers le bas. Elle commença à monter dans le ciel. Elle ouvra les yeux et regarda le sol. Elle sourit, contente de l'exploit qu'elle venait d'accomplir. Mais les ordres retentirent dans sa tête.

*Haut. Bas. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux...*

Elle devait toujours répéter ces mots pour pouvoir rester dans les airs. Elle arriva à la hauteur de Maricia qui semblait surprise de la voir voler.

- Excuse-moi mais nous ne pensons pas qu'à nous! Déjà si je pense à toi, je contredir ce que tu viens de dire! Mais c'est sûr que nous ne sommes pas parfaits, Maricia! Le monde ne tourne pas autour de nous. Et oui, nous ne sommes pas le centre de l'univers. Mais toi, non plus, Maricia! On est des millions de personnes dans ce monde. Tu n'arrêtes pas de nous critiquer tandis-que tu es aussi un être vivant et que tu as toi aussi des défauts. Personne n'est parfait! Et tu sais très bien que j'ai raison. Pourquoi réagir de cette façon? Réfléchis un peu. Nous avons passé notre enfance à se détester. Mais je sais que nous avons eu tort. Nous avons tous changé depuis. Y compris toi. Nous sommes au courrant de la peine qu,e nous t'avons causée. Tu nous as aussi infligé de la peine. Nous regrettons tous nos actes. Il ne t'est jamais jamais arrivé de dire ou faire quelque chose et de savoir, une seconde plus tard, que tu as mal agit. Oui. C'est sûr. C'est arrivé à tout le monde. Si je devais retourner dans le passé, je ne le changerai cependant pas! C'est de ces erreurs que nous avons tous appris! Je sais que tu es d'accord avec moi. Ne nie surtout pas! J'aimerai qu'on oublie ce que nous avons fait dans le passé l'une envers l'autre. Au moins, toi et moi. Pas tous les Chevaliers et toi. Juste toi et moi. J'aimerais qu'on devienne amies. Nous avons beaucoup de choses en commun et beaucoup de différences qui seraient bien importantes à échanger. ne penses-tu pas la même chose que moi Tout à l'heure, je t'ai invité à manger avec nous parce que je voulais parler avec toi. Je n'avais aucune pitié pour toi. Tout ce que je voyais c'était toi. Toi au présent. Pas au passé. Je voulais que nous prennions un nouveau départ, toi et moi. je ne sais pas si c,est de même pour les autres Chevaliers mais je pense qu'ils sentent la même chose. Je te demande pardon. Si tu es réellement bonne, tu accepteras mes excuses un jour. Viens avec moi. Tu meurs de faim et moi aussi.

*Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. Un. Deux. *

Amiyëlle sentait déjà la fatigue la submerger.

Invité

Après son long discours détestable Amiyëlle lui répondit:

- Comme tu veux! Ne descends pas! Mais tu ne t'en tireras pas aussi facilement. Je réussirai à te parler et te convaincre avant les premières lueurs de l'aurore!

La femme mauve pensa:

*Tu réussiras peut-être à me parler mais pas à me faire entendre raison, la plus affreuse du monde en plus.*

Amiyëlle de savait pas trop voler mais la femme mauve se surprit à voir ses ailes bouger vers le haut et vers le bas. Elle commença à monter dans le ciel. Elle arriva à la hauteur de Maricia. Le Chevalier lui fit à son tour un discours qui bouillonna dans le corps de l'adolescente.

- Excuse-moi mais nous ne pensons pas qu'à nous! Déjà si je pense à toi, je contredir ce que tu viens de dire! Mais c'est sûr que nous ne sommes pas parfaits, Maricia! Le monde ne tourne pas autour de nous. Et oui, nous ne sommes pas le centre de l'univers. Mais toi, non plus, Maricia! On est des millions de personnes dans ce monde. Tu n'arrêtes pas de nous critiquer tandis-que tu es aussi un être vivant et que tu as toi aussi des défauts. Personne n'est parfait! Et tu sais très bien que j'ai raison. Pourquoi réagir de cette façon? Réfléchis un peu. Nous avons passé notre enfance à se détester. Mais je sais que nous avons eu tort. Nous avons tous changé depuis. Y compris toi. Nous sommes au courrant de la peine qu,e nous t'avons causée. Tu nous as aussi infligé de la peine. Nous regrettons tous nos actes. Il ne t'est jamais jamais arrivé de dire ou faire quelque chose et de savoir, une seconde plus tard, que tu as mal agit. Oui. C'est sûr. C'est arrivé à tout le monde. Si je devais retourner dans le passé, je ne le changerai cependant pas! C'est de ces erreurs que nous avons tous appris! Je sais que tu es d'accord avec moi. Ne nie surtout pas! J'aimerai qu'on oublie ce que nous avons fait dans le passé l'une envers l'autre. Au moins, toi et moi. Pas tous les Chevaliers et toi. Juste toi et moi. J'aimerais qu'on devienne amies. Nous avons beaucoup de choses en commun et beaucoup de différences qui seraient bien importantes à échanger. ne penses-tu pas la même chose que moi Tout à l'heure, je t'ai invité à manger avec nous parce que je voulais parler avec toi. Je n'avais aucune pitié pour toi. Tout ce que je voyais c'était toi. Toi au présent. Pas au passé. Je voulais que nous prennions un nouveau départ, toi et moi. je ne sais pas si c,est de même pour les autres Chevaliers mais je pense qu'ils sentent la même chose. Je te demande pardon. Si tu es réellement bonne, tu accepteras mes excuses un jour. Viens avec moi. Tu meurs de faim et moi aussi.

La femme mauve n'en croyait pas ses oreilles. Elle réprima un gros hurlement de rage et se contenta de dire d'une voix sans émotion, perdue.

- C'est ce que je disais, le monde ne tourne pas autour de vous. Et je sais que vous n'êtes pas parfaits! Et je sais que vous n'êtes pas le centre de l'univers. C'est ce que je venais de dire. Je sais qu'on est des millions de personnes dans ce monde. Et je n'ai jamais affirmé être parfaite. Je ne l'ai jamais pensé avec ma peau mauve, mes oreilles pointues, mes dents pointues, mes pupilles verticales, mes origines et mon coeur de l'est pas tout autant. Mes souvenirs sont impurs. Je ne vous critique pas. Et pourquoi réagir de cette façon? Toi réfléchis un peu. Vous m'avez peut-être détesté mais moi, je ne vous ai jamais détesté. J'essayais toujours de devenir amie avec vous mais vous me rejetiez constamment. Finalement, j'ai compris qu'il ne servait plus à rien d'insister.

Ses yeux se perdirent dans les lueurs de la nuit. Ils devinrent bleu-nuit. Si bleus, si tristes ou plutôt colériques.

- Je me fiche de savoir si vous avez des remords ou si vous avouez votre culpabilité mais je ne crois pas vraiment vous avoir fait de la peine. En tous cas pas durant ma jeunesse, nomme moi une seule chose que j'aurais fait durant ma jeunesse qui aurait pu vous blesser. Je n'ai rien fait quand j'étais une enfant. Nous avons tous changé depuis, mais plus physiquement que moralement, car moi, je n'oublie pas, je n'oublierai pas et chaque jour ressort dans les prochains. Bien sûr il m'est arrivé de dire ou faire quelque chose et de savoir, une seconde plus tard, j'ai mal agit et moi non plus je ne changerai rien à ce que j'ai subit. C'est ce qui fait mon caractère. Nous ne serons jamais amies mais je ne veux pas non plus une ennemie. J'en ai déjà un, mon père, alors je te demande de me laisser tranquile. Les amis ne se lient pas en vingt secondes. Moi au présent ou au passé, c'est la même chose, ou peut-être plus grande physiquement. Tu fais partie des Chevaliers d'Émeraude. S'ils ne veulent pas de moi alors ton opinion ne conterait pas car vous traînez presque toujours ensemble. Je n'ai rien à faire de ton pardon. Je te pardonne, sincèrement si ça peut te soulager mais ce n'est pas parce que je suis bonne. Au contraire, je sais que présentement tu crois que j'agis égoïstement, mais toi et les Chevaliers aussi pensez à moi!

Sa voix reprit un peu de sa transe, elle criait cette fois:

- Et oui j'ai faim, je suis affamée mais ce n'est pas pour ca que je te suivrai.

Elle se calma un peu:

- Oh non, n'y compte pas dessus.

Puis elle revint en transe:

- Je trouverai de quoi manger, ce n'est pas le problème qui entrave et brûle mon esprit présentement. Aurevoir Amiyëlle. Bonne Chance à toi et aux Chevaliers, sincèrement.

Invité

Maricia rétorqua. Amiyëlle se contenta de tout écouter avant de continuer. Son sang elfe la rendait sensible aux émotions des autres. Elle comprenait ce que ressentait Maricia. Quand elle était jeune et maintenant. Elle l'a toujours été avec tout le monde. Elle se concentra sur les paroles de Maricia.

- C'est ce que je disais, le monde ne tourne pas autour de vous. Et je sais que vous n'êtes pas parfaits! Et je sais que vous n'êtes pas le centre de l'univers. C'est ce que je venais de dire. Je sais qu'on est des millions de personnes dans ce monde. Et je n'ai jamais affirmé être parfaite. Je ne l'ai jamais pensé avec ma peau mauve, mes oreilles pointues, mes dents pointues, mes pupilles verticales, mes origines et mon coeur de l'est pas tout autant. Mes souvenirs sont impurs. Je ne vous critique pas. Et pourquoi réagir de cette façon? Toi réfléchis un peu. Vous m'avez peut-être détesté mais moi, je ne vous ai jamais détesté. J'essayais toujours de devenir amie avec vous mais vous me rejetiez constamment. Finalement, j'ai compris qu'il ne servait plus à rien d'insister.

Elle remarqua que la couleur des yeux de maricia avait changé. Elle croyait même qu'elle allait pleurer. Mais Maricia était de nature orgueilleuse. Après tout, elle ne pouvait pas l'en blâmer car elle était comme elle.

- Je me fiche de savoir si vous avez des remords ou si vous avouez votre culpabilité mais je ne crois pas vraiment vous avoir fait de la peine. En tous cas pas durant ma jeunesse, nomme moi une seule chose que j'aurais fait durant ma jeunesse qui aurait pu vous blesser. Je n'ai rien fait quand j'étais une enfant. Nous avons tous changé depuis, mais plus physiquement que moralement, car moi, je n'oublie pas, je n'oublierai pas et chaque jour ressort dans les prochains. Bien sûr il m'est arrivé de dire ou faire quelque chose et de savoir, une seconde plus tard, j'ai mal agit et moi non plus je ne changerai rien à ce que j'ai subit. C'est ce qui fait mon caractère. Nous ne serons jamais amies mais je ne veux pas non plus une ennemie. J'en ai déjà un, mon père, alors je te demande de me laisser tranquile. Les amis ne se lient pas en vingt secondes. Moi au présent ou au passé, c'est la même chose, ou peut-être plus grande physiquement. Tu fais partie des Chevaliers d'Émeraude. S'ils ne veulent pas de moi alors ton opinion ne conterait pas car vous traînez presque toujours ensemble. Je n'ai rien à faire de ton pardon. Je te pardonne, sincèrement si ça peut te soulager mais ce n'est pas parce que je suis bonne. Au contraire, je sais que présentement tu crois que j'agis égoïstement, mais toi et les Chevaliers aussi pensez à moi!

La voix de Maricia était plus forte.

- Et oui j'ai faim, je suis affamée mais ce n'est pas pour ca que je te suivrai.

Elle se remit à parler:

- Oh non, n'y compte pas dessus.

Puis elle revint en transe:

- Je trouverai de quoi manger, ce n'est pas le problème qui entrave et brûle mon esprit présentement. Aurevoir Amiyëlle. Bonne Chance à toi et aux Chevaliers, sincèrement.

Lorsque Maricia se tourna pour partir, Amiyëlle avança et lui bloqua le passage. Elle ferma les yeux pour ravaler ses émotions. Elle sentait la colère et la tristesse de Maricia. Elle l'était aussi. Maricia venait de refuser son amitié à jamais. Elle n,allait pas rester là, à ne rien faire.

- Attend un peu, Maricia. Je n'accepterai jamais que tu me laisse tomber comme une vieille chaussette. Replonges dans tes souvenirs, s'il te plaît. Je t'en prie. J'insiste là-dessus. N'as-tu jamais vu que je ne t'ai jamais rien fait comme tu ne m'as rien fait? Ne t'es-tu jamais rendue compte que je passais mon temps à regarder les autres t'insulter. Et que je ne faisais que regarder? Je n'ai jamais aimé ce qu'ils t'ont fait. Mais je ne pouvais pas leur dire. Je ne pouvais rien faire contre eux. J'ai toujours voulu que tu fasses partie de nos rangs. Je ne t'ai jamais détesté comme tu le pensais. Jamais. Au contraire. J'admirais ton courrage. Certes, j'avais peur de toi au début car tu étais la fille de l'Empereur Noir. Mais j'ai tout de suite remarqué que tu n'as jamais été comme eux. Méchante. Avare. Imbécile. Tu as toujours été forte. Les Chevaliers étaient plus nombreux que moi. Je ne voulais surtout pas qu'ils se retournent contre moi. Si j'enlève ton sang d'insècte, Maricia, on a le même sang qui coule dans nos veines. Sang de Fée et sang d'elfe. Nous avons les mêmes origines. Ça devrait nous aider à mieux communiquer! Je te comprenais...

Elle aurait voulu ajouter des choses mais elle était trop épuisée. Elle se déstabilisa.

*Un. Deux. Trois. Un. Un. Deux. Six. Deux. Mille. AAAAHHHH!!!*

- ... S'il... te plaît... nous pouvons... terminer... notre conversation... À terre... Par... Pitié... J'en... Peux plus!!!

Ses ailes arrêtèrent de battre l'air et elle commença à tomber. Elle avait perdu le contrôle. Elle n'arrivait plus à rester dans les airs. Elle essaya d'utiliser la lévitation. En vain. Elle essaya d'utiliser la télékinésie pour amortir le choc. Elle n,arrivait pas à se concentrer. Elle ne pouvait rien faire. Elle était cuite. Elle hurla comme si sa voix pouvait parveniraux Chevaliers:

- AU SECOUUURRRSSS!!!!!

Invité

Lorsque Maricia se tourna pour partir, Amiyëlle avança et lui bloqua le passage. Maricia hurla de tous ses poumons, le cri le plus strident qu'Amiyëlle aurait entendu de sa vie. Il se rendit même jusqu'au Château:

- Laisse-moi, vas-t-en, je ne veux plus rien savoir!!!!!!!!!!!!!

Mais Amiyëlle ne laissa pas tomber:

- Attend un peu, Maricia. Je n'accepterai jamais que tu me laisse tomber comme une vieille chaussette. Replonges dans tes souvenirs, s'il te plaît. Je t'en prie.

Et c'est ce que la femme mauve fit malgré son envie de refuser. Elle était de dos à Amiyëlle. Elles volaient peut-être mais c'était vraiment comme si elles marchaient sur du verre. Elle replongea dans ses souvenirs. Elle vit plein de choses, tout virevoltait à une vitesse, toute sa jeunesse, mais elle n'en pouvait plus.

Amiyëlle continuait:

- J'insiste là-dessus. N'as-tu jamais vu que je ne t'ai jamais rien fait comme tu ne m'as rien fait?

Puis la tête de Maricia se baissa. Elle n'en pouvait plus, elle tremblait, de colère surtout, comme elle tremblait de rage à l'époque quand elle avait à à faire aux ricaneries, ne pouvant pas se défendre pour ne pas se faire lapider sur la place publique, car à cet âge, elle pensait que pour avoir insulté un Chevalier, on passait à la guillotine. Mais Amiyëlle poursuivait:

- Ne t'es-tu jamais rendue compte que je passais mon temps à regarder les autres t'insulter. Et que je ne faisais que regarder?

- Arrête, je t'ordonne de t'arrêter tout de suite. Si tu continues, tu auras à faire à moi, je me rappelle bien, très bien.

Puis elle pensa à autre chose, à ce temps, elle était trop jeune pour comprendre que Amiyëlle n'était pas de leur côté. Mais celle-ci avait quand même trois ans de plus qu'elle. Elle, elle savait. Elle aurait pu dire aux Chevaliers qu'elle n'aimait pas cela, elle aurait pu venir lui parler. Amiyëlle, comme si elle répondait à ses pensées dit:

- Je n'ai jamais aimé ce qu'ils t'ont fait. Mais je ne pouvais pas leur dire. Je ne pouvais rien faire contre eux. J'ai toujours voulu que tu fasses partie de nos rangs. Je ne t'ai jamais détesté comme tu le pensais. Jamais. Au contraire. J'admirais ton courrage. Certes, j'avais peur de toi au début car tu étais la fille de l'Empereur Noir.

L'adolescente pensa:

* Bien sûr! Ça je le savais!*

Le Chevalier continuait:

- Mais j'ai tout de suite remarqué que tu n'as jamais été comme eux. Méchante. Avare. Imbécile. Tu as toujours été forte. Les Chevaliers étaient plus nombreux que moi. Je ne voulais surtout pas qu'ils se retournent contre moi. Si j'enlève ton sang d'insècte, Maricia, on a le même sang qui coule dans nos veines. Sang de Fée et sang d'elfe. Nous avons les mêmes origines. Ça devrait nous aider à mieux communiquer! Je te comprenais...

Maricia allait rétorquer mais entendit:

- S'il te plaît, nous pouvons terminer notre conversation à terre, par pitié, j'en peux plus.

*Hein?*, se demanda l'adolsecente. *Ses ailes!!??*, comprit-elle.

Les ailes d'Amiyëlle arrêtèrent de battre l'air et elle commença à tomber, elle implora:

- AU SECOUUURRRSSS!!!!!

Maricia se retourna et vit Amiyëlle tomber. Elle n'était peut-être pas son amie, mais elle n'allait pas la laisser tomber. N'était-ce pas ce que cette dernière lui avait demandé? De ne pas la laisser tomber comme une vieille chaussette? Elle n'allait pas être cruelle, comme son père. Elle se précipita vers le Chevalier d'Émeraude et attrapa ses épaules.

Invité

À deux doigts de toucher le sol, elle sentit quelqu'un la prendre par les épaules et la déposer sur ses pieds. Elle ouvrit les yeux et reconnut la silhouette de Maricia même si elle savait que c'était elle qui l'avait aidé. Elle souffla entre ses dents. Elle tremblait. Elle tremblait et tout le monde aurait pu le remarquer. La plus grande peur d'Amiyêlle était la mort. la mort des autres et sa mort. Elle était tombée de si haut qu'elle avait pu penser à la douleur qu'elle ressentiraient en frappant le sol. Elle avait pu penser qu'elle allait mourir. Elle respira à fond et dit un peu plus fort, comme si maricia n'avait pas entendu les paroles ou qu'elle n'avait pas compris qu'elle la remerciait, elle.

- Merci, Maricia. Merci.

C'était les seuls mots qu'elle arrivait à prononcer. Elle n'avait plus rien à dire à Maricia. Si elle accepterait de venir au château avec elle, ne serait-ce que pour avoir cherché quelque chose qu'elle vait oublié, alors elle embarquerait dans une autre conversation. La femme âgée de dix-neuf ans s'approcha de Maricia et lui fit une poignée de Chevaliers. Elle ajouta:

- Il commence à se faire tôt, Maricia. Je pense que je devrais rentrer. Si tu veux venir avec moi, tu le peux. Si tu ne veux pas venir aujourd'hui ou demain, saches que mon offre tiendra à jamais. Au revoir, Maricia et bon début de journée!

Elle commença à marcher vers le château, sous les premiers rayons solaires qui réchauffèrent vite l'air. Maricia allait-elle la suivre?

(Prochain poste ---> Secteur des Chevaliers ---> Repenser à la discussion en relaxant)

Invité

Maricia déposa Amiyëlle sur le sol. Cette dernière soufflait entre ses dents. Elle tremblait.

*Par tous les Dieux!*

Puis Amiyëlle affirma plus fort:

- Merci, Maricia. Merci.

Maricia préféra ne pas répondre et attendit qu'elle se remette de ses émotions! Puis Amiyëlle lui fit la poignée des Chevaliers mais Maricia ne répondit pas en serrant ses bras. Au contraire. Elle ne ferait jamais comme les Chevaliers. Elle avait même inventé sa propre poignée mais elle ne répondrait pas à Amiyëlle. Elle lui avait sauvé la vie mais elle aurait fait pareil avec n'importe quel habitant d'Enkidiev.

- Il commence à se faire tôt, Maricia. Je pense que je devrais rentrer. Si tu veux venir avec moi, tu le peux. Si tu ne veux pas venir aujourd'hui ou demain, saches que mon offre tiendra à jamais. Au revoir, Maricia et bon début de journée!

Amiyëlle commença à marcher vers le château, sous les premiers rayons solaires qui réchauffèrent vite l'air. Maricia allait-elle la suivre? Silencieuse, cette - dernière ne savait plus quoi faire. Elle allait sûrement la suivre. Mais pas pour elle. En la voyant tomber, elle avait repensé à la mort. Elle en voulait pas qu'Elly meurt. Elle devait retourner au près d'elle. Elle resta immobile, sous les premiers rayons du soleil, durant plusieurs heures. Immobile, à regarder au loin. Elle avait faim mais elle ne le sentait plus. Bientôt, le soleil se fit haut dans le ciel et Maricia entâma sa route pour le Château. Sa route, à pieds. Elle marcha pour rejoindre Elly. Pour rejoindre Elicia. Mais surtout pour se rejoindre en quelque sortes.