La neige immaculée. Devenue rouge. Rouge Sang.

Invité

[ hj. Merci beaucoup à Maricia pour m'avoir aidée à composer mon premier message RP ]

Krystina revenait d'une longue expédition. Une expédition où elle avait découvert chaque Royaume et toutes les merveilles que chacun contenait. Comme c'était beau, Enkidiev! Elle avait, bien sûr, vu des dessins, mais en vrai, c'était magnifique. C'était le jour de son anniversaire. Elle était heureuse car cela tombait pile le jour où elle revenait de son voyage. Ignorante de la bataille qui se déroulait à l'autre bout d'Enkidiev, Krystina arriva à Shola. Puis, le spectacle qu'elle vit lui brisa totalement le coeur. Toute la joie qu'il enfermait avait laissé place à une si forte tristesse. Elle sentait son coeur battre dans son cou. En plus, une boule dans sa gorge camoufla son ouïe. Des cadavres. Que des cadavres. La neige immaculée. Devenue rouge. Rouge sang.

Krystina avala très péniblement sa salive. Puis elle s'avança de quelques pas. Kamélia. Non... Son amie. Krystina se retourna montrant le dos au cadavre de son amie. Elle ne voulait pas voir ça. Mais quand elle s'était détournée, elle avait vu une bande de gamins. Gisant sur la neige. Il s'agissait des enfants du messager. Son corps commença à trembler. Elle commença à courir vers le Château. Mais chaque pas qu'elle faisait. C'était ses amis. Elle s'arrêta à chaque cadavre, tentant désespérément de les ranimer. Mais c'était trop pénible. Tous ces gens. Tout ce peuple...

Elle ferma les yeux et se dirigea vers le Château. Elle ne voulait plus rien voir. Même les quelques bêtes qui vivent même dans le froid étaient mortes. Se pouvait-il que... Elle chercha dans le Château. Tout cela en sprint. La fatigue, elle l'ignorait. Son coeur battrait toujours plus fort. Puis, elle remarqua ses parents. Ils avaient les yeux ouverts et se tenaient par la main.

" Papa? Maman? Vous êtes en vie! Que... "

Puis elle remarqua que leur visage n'avait aucune expression. Ils étaient décédés les yeux ouverts. Elle finit tout de même la phrase en soupirant de tristesse, très très bas.

"... s'est-il passé? "

Mais ils s'étaient toujours aimés. Ils ne le méritaient pas. Personne ne le méritait! Même pas le connard qui martirisait tous les enfants! Mais! Y avait-il quelqu'un en vie? Krystina sonda Shola. Non. Personne n'était en vie. Pourtant, elle ne pleurait pas. Pourquoi donc?

" Je... je vous vengerai. Je vous le promets. Et ne venez pas me dire que je suis comme ces assassins. Je m'en fiche. Vous serez vengés coûte que coûte... "

Puis elle remarqua les mains qui se tenaient.

" Je vous aime. Je ne vous oublierai pas. Personne de Shola ne sera oublié. Vous resterez gravés dans ma mémoire. "

Elle avait tant envie de pleurer. Mais pourquoi n'y arrivait-elle pas? Elle avait tous les symptômes. Gorge serrée, coeur qui bat, boule dans le ventre etc. Tous. Mais elle n'arrivait pas à verser de larmes. Même si elle savait que tous les gens de Shola, qui l'avaient toujours appréciée ne voudraient pas qu'elle pleure. Elle voulait pleurer. Ça lui faisait trop mal, la gorge serrée.

Mais elle n'arriva pas à pleurer. Elle se coucha en boule, sur le sol, en tremblant. Elle lâcha:

" Reposez en paix. Je vous en prie. Soyez heureux. "

Puis elle passa la nuit à trembler. De froid, de rage, de peur... Mais elle n'arriva pas à dormir. C'était et ce serait toujours officiellement le pire anniversaire de sa vie... C'était certain.

*
**
***
**
*

Quatre ans. Quatre ans passés la gorge serrée. Quatre longues années. Quatre ans passés seule. À réparer les dégats. Elle avait brûlé les corps, à regret, ne pouvant les conserver sans propager de maladies graves sur le continent. Mais elle avait réussi à récupérer toutes les cendres. Et elle les avaient mises dans un pot de terre cuite peint. Considéré comme une oeuvre d'art. Un pot que tout le monde avait apprécié pour sa beauté. Pour la beauté de chaque détail, aussi minuscule soit-il. Le pire, ça avait été de brûler les corps de ses parents. Mais elle avait réussi à le faire. Songeant à ce qu'ils préféraient certainement que tous les corps soient réunis dans une seule urne que de les séparer. Même si les corps, ce n'étaient plus qu'un détail dans leur vie de l'au-delà. Puisqu'ils ne gardaient que leur esprit.

Mais... y avait-il vraiment un au-delà? Sûrement. Puisque les dieux-déchus, les maîtres-magiciens. OUI. Ils l'avaient tous confirmé. Ne reviens pas sur cette parole Krystina. Sinon, ça te torturera.

Mais il faut la comprendre. Qui lui affirmait qu'ils n'avaient pas tous menti? Et que ces êtres qu'elle aimait plus que tous ne s'étaient pas tout simplement évaporés...

Le soir de ces pensées, elle vit ses parents en songe. Elle les voyaient tout le temps. C'était à en mourir. Mais ça l'aidait aussi à vivre. Même si elle était séparée de ces êtres.

Elle avait ensuite entrepri de reconstruire Shola. Elle avait fini au bout de quatre ans. Et c'était justement, en ce jour de son anniversaire, ou plutôt le jour qu'elle croyait être son anniversaire puisqu'elle avait perdu la notion du temps (mais ça l'était), lorsqu'elle vit tout réparé. Pas seulement son travail. Car elle avait eu besoin de l'aide de la communauté pour résister à l'envie de ... enfin. À tout ce qui lui était passé par la tête. Maintenant, c'était comme neuf. Puis elle s'éleva dans les airs et regarda le paysages. Les tarces de sang, les décombres. Tout était parti. Tout était presque comme avant. Presque car tous les détails avaient été représentés. Mais la vie. Elle n'y était plus. Ou plutôt. Toutes ces vies faisaient battre le coeur de Krystina.

C'est alors qu'une larme coula sur sa joue. Une seule. Une larme qui se glaça. Et Krystina la conserva sur l'urne. L'urne qu'elle déposa au sommet du Château. À l'abri des vents, des tempêtes, des colères de Parandar.

Puis elle leur parla un moment, même si elle savait qu'elle pouvait leur parler sans l'urne et qu'ils répondraient dans un rêve ou dans son coeur. Y aurait-il à nouveau de la vie à Shola? Après avoir "échangé" ses questions, ses peurs, ses angoisses, ses histoires résumées, au cas où ils ne pourraient pas nécessairement voir le paysage autour d'elle et des tas d'autres choses, elle conclut:

" Maintenant, il est temps de vous venger... "

Invité

[hj: Je m'incruste ça te dérange..? si oui je pars ...]

Le vortex s'ouvrit sur les plaines enneigé de Shola. À peine le vortex fermé, Képhas s'écroula sur ses genoux et hurla. Ce crie vivait en lui depuis trop longtemps déjà. Keph pensa à son écuyer, qui se fermait encore et toujours à lui, c'était quoi cette manie de se fermer aux autres tout les écuyers avaient la même maladie. Il avait toujours voulu en parler à ses soeurs d'armes, mais le temps pensaient et chacun s'éloignait un peu plus des autres... Que ce passait-il à Émeraude ? Puis ses pensés arrivèrent à son frère d'arme. Il avait toujours cru à son retour et maintenant qu'il était enfin là, tout le monde se criait par la tête. Il aurait aimé avoir le pouvoir de reculer de temps et prévenir la situation, se taire au lieu d'annoncer à tout le monde qu'il était arrivé. Voilà!

Képhas sorti l'épée de son fourreau et se défoula sur tout ce qu'il put... et ce qu'il trouva ce fut en un arbre qui ne vivat plus très longtemps. Ça rage pasé, il prit un marche sans savoir trop trop où il s'en allait. Après quelques heures de marches , où le temps ne se sentait plus disparaître, il vit quelque chose au loin. Il plissa les yeux et conclut que c'était une personne. Il savait que plus personne ne vivait à Shola, enfin, c'est ce qu'on lui avait toujours répété... Il se mit à courir dans cette direction. Les trais de la personne commençais à s'éclairer. C'était une femme. Il courut plus vite encore, espérant qu'elle ne soit pas... en danger. Arrivée à la jeune inconnue, il la regarda un moment essouflé essayant de reprendre son souffle.

-Ça va? Vous... vous n'avez rien !?

Question bête, surtout qu'elle avait l'air en pleine forme. Sa respiration reprenait peu à peu son rythme normal.

-Je suis Képhas, Chevalier d'Émeraude pour vous servir !

Il fit un légère révérence et la regarda en silence.

Invité

[hj. Reste. Chaque personne qui veut le bien de Krystina et non le mal est la bienvenue. Au fait. Même ceux qui veulent son mal. Faut bien faire avancer l'histoire des deux côtés.]

Krystina entendit un énorme cri. Que se passait-il à Shola?

* Je dois avoir rêvé. Il n'y a plus personne à Shola... Je ferais mieux de préparer mes affaires et de quitter vers Émeraude. *, songea tristement la Princesse de Shola. Elle pensait que le meilleur moyen de venger ses proches était de faire partie de l'ordre d'Émeraude, et d'oeuvrer pour le bien.

Elle fit quelques pas dans la neige. Puis de ses doigts elle écrivit dans la neige le nom du Territoire: Shola. Après plusieurs années vécues ici, on s'habituait à cette sensation d'engourdissement. Et Krystina avait toutes les protections possibles contre le froid, elle préférait quand même cette sensation.

Ça faisait quatre ans qu'elle vivait seule ici. La seule vie, c'était la neige. Et chaque flocon redonnait espoir à Krystina. Mais cette journée là, il ne neigeait pas.

Krystina était donc seule. Physiquement. Car spirituellement, elle était toujours avec ce peuple. Elle les aimait tant. Comment quelqu'un avait-il pu être aussi cruel pour envoyer des troupes exterminer les habitants. Et si Krystina avait été présente, elle aurait peut-être réussi à en sauver quelques uns avec le magicien de Shola. Mais elle n'avait pas été présente. C'était le seul regret de sa vie.

Elle aurait tellement aimé retourner dans le temps. Et éviter ce massacre, préparer le peuple au combat. Mais même les étoiles n'avaient pas pu prédire cet évênement terrible qui s'était produit. Sinon, Krystina aurait été présente. Mais aucune étoile filante n'avait été aperçue. C'était à s'en demander si les étoiles étaient contre Enkidiev.

Elle avait tellement oublié cette habitude de sonder les alentours, puisqu'à chaque fois qu'elle sondait, elle tombait sur le vide, qu'elle ne remarqua même pas la venue de Képhas. Ce n'est que lorsqu'il courut vers elle que Krystina l'aperçut. Elle avait cru apercevoir son meilleur ami. Ses traîts n'avaient que quelques différences. Elle trembla. C'était impossible. Krystina voyons. Tu as brûlé son corps. Puis elle remarqua qu'il avait des armes. Cette Homme qui ressemblait étrangement à son meilleur ami était-il venu pour l'abattre. Krystina s'était mise en position de défense. Puis il lui demanda:

" Ça va? Vous... vous n'avez rien !? "

Krystina se demanda si elle savait encore parler. Elle ne remarquait jamais quand elle se parlait à elle-même à voix haute. Et sinon, elle n'avait parlé à personne depuis quatre ans exactement. Elle remarqua les traits inquiets de l'homme. Elle se contenta de remuer faiblement la tête, fixant ses armes.

" Je suis Képhas, Chevalier d'Émeraude pour vous servir ! "

Les Chevaliers d'Émeraude. Elle en avait entendu parler. C'était chez eux qu'elle s'apprêtait à quitter. Le destin faisait bien les choses. Elle se contenta d'hocher bêtement la tête. C'était la seule vie humaine qu'elle voyait depuis si longtemps. Elle était soulagée et triste en même temps, de voir qu'elle s'était trompée au sujet de la ressemblence entre ce Chevalier et son ami. Puis il commença à neiger. Voyant que l'Homme n'était pas habillé pour faire face au froid de Shola et qu'il n'était justement pas habitué au froid, venant d'Émeraude, Krystina l'entraîna dans le Château.

Elle le fit asseoir, alluma un feu et fit usage de sa langue pour la première fois.

" Ah. Euh. Vous? Moi? "

Elle reprit sa respiration.

" Pardon... ", s'excusa-t-elle pour sa phrase qui n'avait ni queue ni tête.

Puis elle continua:

" Je suis Krystina. Princesse de Shola et sa seule résidente depuis quatre ans. "

Invité

Sans un mot, la femme lui répondait qu'avec sa tête, Le jeune chevalier commençait à croire qu'elle était muette. Enfin , Elle le guida vers le château de Shola, alluma un bon feu pour réchauffer tout ses membres qui commençait à devenir congeler par le temps si froid de cette contrée. La june femme ouvrit enfin la bouche pour dire quelque... chose

" Ah. Euh. Vous? Moi? "

Képhas le regarda d'un air perplexe, pas trop certain d'avoir tout compris sur ce coup...

" Pardon... Je suis Krystina. Princesse de Shola et sa seule résidente depuis quatre ans. "

Képhas senti sa mâchoire descendre très bas. Comment pouvait-on rester dans un endroit pareil seul pendant quatre ans. Il fallait être dingue., surtout dans cette endroit plutôt lugubre.

-Majesté, je suis désolé pour votre peuple, ce fut un fort chagrin pour tout Enkidiev de perdre un si majestueux peuple. Vous contiez rester seule encore longtemps dans cette endroit vide de vie?

Enfaite Képhas espérait la convaincre de le suivre au château d'Émeraude où le froid n'est pas de mise et où la vie y est plus que présente.

-Si vous le voulez bien sûr, je vous amènerais au château d'Émeraude, je suis certain que vous y seriez plus à l'aise. Et si vous vouliez revenir ici pour n'importe quelle raison qu'elle soit, vous n'auriez qu'à venir me voir et je vous y amènerai dans un claquement de doigt. Cette décision vous appartient, mais je serais moins inquiet de vous savoir protéger, majesté.

Képhas n'avait jamais été très à l'aise pour parler au membre royal du continent. Il travaillait toujours très fort pour trouver les mots justes et il ne trouvait pas ça très évidant. Il la regardait la jeune femme en silence. Elle était très séduisante cette Krystina.

-Je suis certain que le roi d'Émeraude serait très honoré de vous hébergé dans son château princesse et peut-être maintenant reine de Shola...

Il avait peut-être trop parler. Il n'était pas très doué dans ces situations. Il voulut rajoutez quelque chose, mais il préféra se taire.

Invité

Krystina, après avoir prononcé ces paroles, vit l'air abasourdi du Chevalier d'Émeraude. Comment s'appelait-il, déjà? Oh, oui! Képhas. C'était bien ça, hein? Képhas.

* C'est un assez joli nom, Képhas. Ça sonne bien, en tous cas. *

Puis, n'en revenant toujours pas de voir de la vie à Shola, elle secoua sa tête légèrement, puis frotta ses yeux. Cet homme était bien réel. Elle n'arrivait pas à le croire. Était-ce une simple coïncidance que cet homme ressemble si étrangement à son meilleur ami? Ou plutôt, à son ex-meilleur ami? Probablement. Après tout, tout le monde avait un sosie sur Enkidiev.

Après quelques instants, Képhas lui adressa la parole.

" Majesté, je suis désolé pour votre peuple, ce fut un fort chagrin pour tout Enkidiev de perdre un si majestueux peuple. Vous contiez rester seule encore longtemps dans cette endroit vide de vie? ", lui demanda-t-il.

Elle ouvrit la bouche pour lui répondre. Mais il reprit la parole. Alors Krystina l'écouta. Décidemment, soit, c'était elle qui était devenue plus lente à comprendre, soit c'était les personnes qui devenaient de plus en plus pressées, ou simplement bavardes. Que penser? Mais comme ce n'était pas si sérieux que cela semblait l'être, Krystina ne s'attarda point sur le sujet.

" Si vous le voulez bien sûr, je vous amènerais au château d'Émeraude, je suis certain que vous y seriez plus à l'aise. Et si vous vouliez revenir ici pour n'importe quelle raison qu'elle soit, vous n'auriez qu'à venir me voir et je vous y amènerai dans un claquement de doigt. Cette décision vous appartient, mais je serais moins inquiet de vous savoir protéger, majesté. "

Krystina ouvrit à nouveau la bouche pour prendre parole mais elle fut encore coupée. Elle prêta donc ouïe à ses paroles, comme elle le faisait si bien, il y a quatre ans... Ensuite, la seule chose qu'elle avait pu écouter, c'était les rafales, la neige, la glace. Et les voix dans son esprit. Elle était un peu triste de recréer des liens, en se forçant d'oublier les anciens, ou plutôt, de les oublier sous la forme qu'ils avaient, après avoir eu le coeur brisé en x morceaux. Mais elle était heureuse d'en avoir encore l'occasion.

" Je suis certain que le roi d'Émeraude serait très honoré de vous hébergé dans son château princesse et peut-être maintenant reine de Shola... "

Mais Krystina ne baissa pas le regard et ne s'appitoya guère sur son sort. Elle répondit donc:

" Oui, je pense avoir acquis ce titre, maintenant... maintenant que ma mère est décédée. Mais vous savez, Chevalier Képhas, je préfère le terme de Princesse. Puisque, je m'appuie toujours sur l'opinion de mes parents, c'est comme s'ils dirigeaient encore le Royaume. En fait, il n'y a plus grand chose à diriger. Mais, je veux parler des réparations et tout ça. Ils me parlent dans mon esprit. Voyez-vous? "

Puis, elle marqua une pause, le temps au Chevalier d'assimiler ce qu'elle venait de lui dire. Puis elle songea:

* Il doit me prendre pour une folle. Ah mais non. Les Chevaliers n'ont pas le droit de juger le peuple. Et certainement pas la famille Royale. *

Mais elle continua:

" S'il vous plaît, pouvez-vous arrêter d'employer les termes de la Royauté, comme, par exemple, Majestée. Et même Princesse. Je préfère être traîtée comme le peuple en général. Même si cela pourrait impliquer d'être prise pour une folle. Appellez-moi donc Krystina. Ou ce qui vous plaît. Tant que ce n'est pas Royal. "

Elle marqua à nouveau une pose, mais comme il n'y avait pas à discuter là-dessus, elle prit vite la parole.

" Et pour revenir à vos questions. Il y a quatre ans, je ne me sentais pas prête à quitter le Royaume. Je ne pouvais pas le laisser dans l'était dans lequel il se trouvait. J'ai donc entrepri de le réparer. Et ça m'a pris quatre ans. Mais je me rend compte que c'est aussi pire qu'avant, voir ce Royaume réparé, sans vie, que de le voir détruit. Mais j'ai promis à ce peuple de venger leurs âmes, d'oeuvrer pour le bien. De montrer que leurs vies ne se sont pas arrêtées pour rien. Je me demande même s'ils sont véritablement au courrant. Mais il faut que je le fasse. Pas pour eux. Pour moi. Il faut vraiment que je m'en persuade. Parce que c'est trop difficile de rester les bras croisés, sans rien faire. Je veux les venger. Même si ce n'est pas la meilleure des solutions. Se résolut-elle, Mais pour le moment, je veux oeuvrer pour le bien. Et vous tombez à pique. On croirait au destin... "

Puis elle lui expliqua d'avantage ses pensées.

" J'ai entendu parler d'un Ordre de Chevalerie, dont vous semblez faire partie. Les Chevaliers d'Émeraude. Je pense que j'ai toutes les compétences requises et, je m'apprêtais à quitter, lorsque je vous ai vu. Ou plutôt, lorsque vous m'avez aperçue. Je ne souhaîte pas recommencer ma vie ailleurs. Je veux la continuer avec les Chevaliers d'Émeraude. y a-t-il assez de place pour moi? Je serais même prête à vous suivree sans en faire partie, dois-je vous avouer. "

Puis elle eût une petite illumination. Elle lui dit alors, avec un sourire et un clin d'oeil:

" Mais dites-moi? Que faites-vous à Shola. Si loin de vos confrères et de vos consoeurs? Ce n'est certainement pas pour moi. "

» RP le dragon rouge (libre)